Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur"Cultivez vos territoires"sans jamais oser le demander... Après le reportage vidéo, voici sur un mode beaucoup plus léger, l'envers du décor. S'il fallait démontrer que culture, sérieux et bonne humeur savent faire bon ménage...
Facebook : un peu comme Second Life l'an passé, vous n'échapperez pas au phénomène internet du moment ! Ce réseau social a connu un succès fulgurant, en offrant gratuitement un mélange original de Viadeo, Copainsdavant, Meetic, Ziki ou encore MySpace. Pour 2008, les consignes des partis sont claires : tous sur surFacebook! Mais attention aux contrefaçons.
La troisième opposition matérialise le facteur profond du déclenchement et de la raison de l’engagement ; ainsi la récupération du concept de développement durable est monnaie courante. Aujourd’hui, on peut distinguer deux courants qui caractérisent le développement durable. Dans le premier, les personnes morales et physiques revendiquent le concept "Moi je fais du DD" pour un retour sur investissement en terme d’image. C’est l’utilisation publicitaire du développement durable. Revendiquer le développement durable devient alors un acte strictement marketing...
Prenons un exemple dans le volet social du développement durable : telle entreprise a fait un don à une œuvre caritative, et va le revendiquer sur son site Internet comme une mise en application du volet social du développement durable. Au-delà de l’effet d’annonce, nous sommes aux confins de la bonne conscience. D’autant plus ennuyeuse que critiquer l’action ferait de vous un fieffé salopard, un égoïste. Mais ce positionnement est en fait le plus toxique qui soit et il n’est pas un discours.
Le développement durable, un simple bon sens
Au contraire, de plus en plus d’entités appliquent le développement durable en tant qu’acte gratuit, qui n’apporte pas forcément de bénéfices financiers ou marketings directs, ou qui ne les recherchent pas nécessairement : telle entreprise pratique une politique de formation, de sensibilisation aux risques et à la sécurité pour les salariés, en essayant de faire continuellement baisser le taux des accidents et en préservant la santé et le bien-être des salariés et personnes présentes dans l’entreprise.
Certes, ce n’est pas spectaculaire, ni spécialement porteur en termes de communication mais cela va de soi : c’est un acte gratuit, ce qui permet au passage d’évoquer le développement durable comme un "simple" bon sens. Et les exemples peuvent foisonner : le choix des fournisseurs, la manière de ne pas externaliser "magiquement" certains coûts, une politique d’achat cohérente, un Plan de Déplacements d’Entreprise, etc.
Cette troisième opposition matérialise un aspect bien désuet en apparence mais redoutable par la qualité de ses résultats : l’acte d’éthique. Et l’éthique, c’est l’esthétique de l’intérieur … Non ?
Continuité / Rupture
Enfin la quatrième et dernière opposition se rapporte à la notion de temporalité dans le développement durable.
Pour "changer le monde", on a deux solutions :
- Améliorer et modifier légèrement l’existant, comme réduire sa vitesse sur l’autoroute, afin de consommer moins de carburant. C’est un petit pas certes, mais plus semblable à un simple vernis pour cacher les défauts. Au regard des défis, cela reste une continuité.
- Ou bien changer de carburant et utiliser une matière totalement non polluante. Et cela implique une rupture avec la modalité d’action : il faut changer de moteur, trouver une autre matière première, la transformer, etc. Mieux encore (pire pour certains !), en revoyant la raison et le besoin du déplacement, du transport.
Ceci est particulièrement intéressant et permet de déconstruire l’argument rituel des "anti développement durable" : non ce n’est pas une régression, non ce n’est pas une remise en cause de notre niveau de vie. Nous sommes au cœur du défi où il n’est plus question de croissance quantitative, mais de croissance qualitative… Suave amalgame entre frugalité, recherche, développement et innovation (audace ?) qui profiteront en premier lieu aux entreprises et donc à l’emploi et aux territoires. Encore faut-il faut oser.
Un objet révolutionnaire : le cabas !
Autre exemple : dans un supermarché, on remplace les sacs fins classiques distribués en très grande quantité par des sacs solides, à plus forte contenance, moins distribués car payants. Acte dit de développement durable : moins de sac = moins de pollution. On maintient une continuité temporelle dans l’acte du consommateur, pour ne pas risquer de le perdre. Or le supermarché peut proposer une solution en totale rupture : supprimer définitivement le sac, qui est la source de pollution et innover sur un autre matériau, ou une autre organisation qui sera cette fois réellement dite de développement durable, puisque la source de pollution sera supprimée. Elle rompt avec l’existant, elle innove. D’ailleurs il existe un objet totalement nouveau et révolutionnaire en réponse à cela : le cabas ! Les sacs dits jetables mais "gratuits" seront d'ailleurs bientôt totalement interdits.
Ces quatre oppositions ont le simple mérite de caractériser des actions. Elles permettent ainsi de choisir un champ de valeurs à développer, une éthique et des façons de caractériser et mettre en œuvre les actions de développement durable. N’importe quoi n’est pas du DD au prétexte que cela fait bien ou qu’on en avait envie. La capacité de discernement n’est donc pas la moindre de nos valeurs à utiliser et cet "outil" devient grandement utile. La méthode du PODD caractérise mais ne juge pas.
Si la prise de conscience est individuelle, la solution est bien collective, pragmatique, en acte gratuit et en rupture :
Pour conclure, je voudrais juste rapporter une anecdote qui a fait suite à l’une des premières présentations de ce travail à un sociologue. Et en substance, il m’a dit : "c’est marrant comme proposition ; c’est quasiment comme ça que se résumerait la construction des sociétés humaines" ! Comme quoi...
Depuis cinq ans, l’UNICEF France et l’Association des Maires de France (AMF) développent l’initiative "Ville amie des enfants". Celle-ci réunit aujourd’hui un réseau de 156 communes françaises.
Servir la cause des enfants et promouvoir l’application de leurs droits dans les villes... tels sont les objectifs des"Villes amies des enfants". Tout au long de l'année, ces collectivités développent de nouveaux projets et font vivre la Convention internationale des droits de l’enfant avec les bénévoles d’UNICEF France.Les villes signataires de la Charte VAEs’engagent ainsi à :
• Rendre leur ville toujours plus accueillante et accessible aux enfants et aux jeunes.
• Améliorer leur sécurité, leur environnement, leur accès à la culture et aux loisirs.
• Promouvoir l’éducation des enfants et des jeunes au civisme et leur insertion dans la vie de la cité par leur participation à des structures adaptées, où ils seront écoutés et respectés.
• Faire mieux connaître la situation des enfants dans le monde et développer un esprit de solidarité internationale.
• Organiser chaque année avec l’UNICEF, une grande manifestation le 20 novembre, journée nationale des droits de l’enfant.
Les enfants, citoyens du monde
Plus concrètement, les VAE s’assurent que l’environnement des enfants est propice à leur bon développement (mobilité améliorée, accès à la culture et au sport, rencontre des enfants avec les acteurs locaux, sensibilisation à la convention des droits de l’enfant…).
Elles incitent les jeunes à s’investir personnellement dans la vie de leur cité (conseils d’enfants et de jeunes, consultation par sondage, organisation d’états généraux, mise en place de murs d’expression, de boîtes à idées…).
Pour que les enfants se sentent citoyens du monde, les villes ouvrent des frontières en organisant des animations multiculturelles, jumelages avec des pays en voie de développement ainsi que des chantiers internationaux de jeunes.
Si cette initiative répond à l’appel de l’ONU lors de la Conférence mondiale d’Istanbul, elle diffère de nos pays voisins par l’absence d’aide financière. Loin de considérer ce manque de soutien du gouvernement comme une contrainte, le projet VAE français permet de se construire de manière très ouverte dans une logique de partage et d’échange pour répondre au mieux aux besoins et spécificités locaux.
A noter qu'un panneau d’entrée de ville est proposé aux VAE depuis 2005 pour leur assurer une visibilité.Les villes peuvent faire fabriquer autant de panneaux qu’elles le désirent pour afficher leurs valeurs. On dénombre ainsi 114 panneaux présents dans 31 villes !
Vous retrouverez d’autres initiatives sur le site des Villes amies des enfants. Un espace extranet est réservé aux villes signataires de la charte. Les municipalités peuvent ainsi se présenter, communiquer sur leurs actions et profiter du réseau pour échanger sur leurs idées et savoir-faire.
Toute l'actualité RSS des sites utiles et officiels (médias, webTV, associations, blogs, Net, institutions), toutes les vidéos de BTV suivies de nos films favoris, ainsi qu'une sélection des meilleurs blogs de communication, buzz et marketing, mais aussi blogs territoriaux, d'expression locale et politiques... Avec également plein de services utiles (comme la lecture de vos e-mails, la météo, la circulation, la recherche d'un code postal ou du nom des habitants d'une ville),l'univers blog-territorialse veut un véritable outil de veille et une fenêtre sur le monde territorial. Nous attendons maintenant vos remarques et suggestions pour faire évoluer cette première version !
... pour faire grève contre tous les régimes spéciaux de retraite, à commencer par celui des élus ? Non, même si la cause aurait été juste, restons sérieux. Ceux qui ont suivi les derniers échanges de commentaires auront sûrement deviné... Pour les autres, ce sera la surprise ! Dans tous les cas, à lundi pour le lancement officiel de...
Temps maussade et humide, paralysie des transports dans toute la France (un TGV sur sept) et à Paris en particulier (trafic "quasi nul" à la RATP, à l'exception de la ligne 14), galères en perspective pour les usagers... Afin de garder le moral,blog-territorialvous recommande de saines lectures, qui ne manqueront pas d'égayer votre journée !
Laissez votre imagination s'exprimer en créant vous même vos couvertures parodiques sur "Martine Cover Generator", un site très "Web 2.0", à la limite de la légalité mais franchement très drôle ! Un vrai remède contre la morosité en ces temps de grèves. Merci à Dominique pour la trouvaille...et bonne lecture ou inspiration !
Faut-il présenter l'associationVilles Internet, qui organisera la 9e édition de sa remise de labels ? Cette année, ce sont pas moins de 38 intervenants, 18 démonstrations et 236 maires labellisés "représentant 8 millions d'habitants citoyens-internautes potentiels",qui seront au rendez-vous du Nouveau Siècle, à Lille, le 28 novembre prochain.
Présidée par sa fondatrice, Florence Durand-Tornare (voir notre podcast), l'association Villes Internet offre depuis près de dix ans la possibilité aux collectivités de montrer leur implication et leur volonté dans la mise en place d'un internet local citoyen à la disposition de tous. Aujourd'hui, la crédibilité de ce label, attribué par un jury d'experts, n'est plus à démonter. Certains maires affichent même leurs arobases (véritables "étoiles Michelin" du webmaster territorial) sur les panneaux d'entrées de ville. L'association dévoile qu'en 2007, on dénombrera 14 collectivités labellisées "5 arobases" - contre dix l'an passé (voir notre article).
Agir pour un internet citoyen
Au-delà du label, Villes Internet poursuit par ailleurs toute l'année sa mission de diffusion et d’accompagnement des initiatives locales pouvant contribuer à valoriser, développer et diffuser les usages citoyens des TIC (technologies de l'information et de la communication).