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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 00:01


Son journal de bord, d'une qualité rare, mêle photos et dessins appellant à l'évasion et donnant envie de (re)découvrir nos territoires. Miss Trop dessine depuis seulement un an... ce qui explique peut-être cette pureté et cette simplicité du trait, que -parfois- les dessinateurs de métier ont perdu. Après Paris Parapluies, le deuxième opus de notre saga Art & Territoires vous emmène donc en Alsace. 

 

Prêts pour le voyage ? Cliquez ci-dessous ! 

 

Alsace Eguisheim Eguisheim Cigognes
Colmar Unterlinden Haut Koenigsburg Haut Koenigsburg
La route des vins Strasbourg Strasbourg Besançon

 Cliquez sur chaque vignette pour découvrir la planche...



Si vous ne connaissez pas encore cette belle plume drôle et tendre, foncez sur son blog ! Miss Trop le met quotidiennement à jour, avec passion : "Sur les blogs que je consulte, j'aime bien avoir mon petit message ou dessin quotidien... Alors je fais aux autres ce que j'aime qu'on me fasse", dit-elle modestement.


Cette mysérieuse trentenaire lyonnaise nous ayant vraiment donné envie d'en savoir plus, c'est Monsieur Territoires en personne qui est parti à sa rencontre...

 


Monsieur Territoires (M.T.) : Miss, cette frénésie du crayon, ça dure depuis combien de temps ? Depuis quel âge dessines-tu ?

Miss Trop (Miss T.) :
 
Depuis moins d'un an !! En fait, j'ai toujours rêvé de dessiner, toujours rêvé d'être une artiiiiiste, comme dans la chanson. Mais j'osais pas et préfèrais pleurnicher un pathétique "j'ai pas d'taleeeeeeeeeeeent"... Ce à quoi on me répondait "mais essaie" ! Ce à quoi je pleurnichais de plus belle "mais c'est innéééé comme talent et je l'ai paaaaas". Et ce pendant des années jusqu'à ce que je me fasse botter les fesses et qu'on me mette presque de force un crayon dans les mains. Et révélation : ce n'est pas aussi laid que je le pensais et ça m'amuse même beaucoup. Depuis, j'ai toujours un carnet et un crayon sur moi. Comme quoi, il faut oser et essayer ! 

./..  

 

 


M.T. : La photo, c'est venu quand ? Et surtout l'idée de "mixer" les deux ?
Miss T. : Là par contre, c'est depuis toujours... Mais comme je suis pas très douée en photo, j'aime jouer les japonaises et canarder 650 photos pour en avoir 3 de bonnes ! Le numérique m'a changé la vie. L'idée de mixer les deux, quant à elle, m'est venue l'été dernier en voulant montrer mes quelque 600 photos de vacances sans ennuyer la galerie : sélectionner certaines photos, c'est bien, mais ça reste ennuyeux. Faire un album avec des commentaires, c'est bien mais pas assez... d'où le personnage qui raconte les anecdotes !

M.T. : Lorsque tu dessines une série comme l'Alsace, est-ce "sur le vif" d'un voyage ou bien en l'occurrence as-tu rouvert un vieil album photos ?
Miss T. : C'est moitié moitié je dirais... je note les anecdotes qui arrivent au fur et à mesure pour combler les manques de ma mémoire de poisson rouge ;) Souvent je rajoute des dessins en arrangeant le montage photo par exemple pour le dessin sur les vins d'Alsace, je n'avais pas d'idée au départ, et c'est en me rappelant la tête du serveur devant les mélanges qu'on faisait que j'ai pensé à faire ce dessin, bien après mon retour à Lyon. 

./.. 

 

M.T. : "Miss Trop", est-ce vraiment toi ou plutôt un personnage ?
Miss T. : C'est moi, les anecdotes ont toujours un point de départ de la vraie vie, plus ou moins enjolivé...

M.T. : Pleinement épanouie par ton blog ?
Miss T. : Pour l'instant, oui, ça m'amuse énormément, et m'a même permis de rencontrer des gens dans la vraie vie !

M.T. : T'attendais-tu à un tel succès d'audience ?
(NDLR : la miss est dans le "top ten" d'Over-Blog)

Miss T. : Alors là pas du tout ! Le but initial était de centraliser mes dessins pour m'éviter de les envoyer par mail aux copains-famille-collègues ! Je pensais aussi me lasser très vite... Finalement, j'avais tout faux ;)

M.T. : En dehors des territoires, qu'aimes tu dessiner ?
Miss T. : Pour l'instant je dessine surtout le petit personnage, plus ou moins censé me représenter... j'essaie bien d'en inventer d'autres (même pas issus de la vraie vie), mais je n'ai pas le droit de dessiner mon chéri, et en fait, un personnage imaginaire, ça ne m'inspire pas...

./.. 


M.T. :  Tes escapes nous font penser à un "carnet de voyages 2.0" au style unique...
Miss T. : C'est exactement ce que je souhaite faire !  Ma version des carnets de voyage... Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir !! ;)
Objectif avoué : arriver à dessiner aussi des paysages et des monuments pour augmenter la part de dessin dans mes compte-rendus d'escapade...


M.T. : Si tu étais contactée par un éditeur, une collectivité ou un office de tourisme intéressés par ton talent, que leur répondrais-tu ?
Miss T. : Que je n'ai pas les moyens pour le moment de faire de cette activité de loisirs un job à plein temps, mais que je suis complètement partante pour ajouter cette corde à mon arc dans un premier temps ! J'ai déjà du me frotter à un "travail de commande"... une plaquette de présentation pour une assoc', avec une carte professionnelle assortie et le papier à en-tête dans la même veine.
Ca change beaucoup de choses dans l'appréhension du sujet... mais j'avais bien aimé. Toutefois, je n'ai pas l'âme d'une "commerciale" qui va démarcher pour me faire connaître et gagner en notoriété. Je préfère passer ce temps de démarchage à dessiner un peu plus !

- Ta prochaine série pour blog-territorial ?
Miss T. : Qu'est-ce que tu as envie de voir ? :)
Plus pragmatiquement, j'ai une série en préparation sur Lyon, où je vis... Mais il y a tant à dire !



Rendez-vous est pris : nous avons déjà hâte... pas vous ? Associations locales ou offices du tourismes, n'hésitez pas à la contacter. Car en plus d'avoir trop de talent, cette Miss est vraiment trop... sympa.
 

 

 

Photographes, dessinateurs, réalisateurs, écrivains... ceux d'entre vous qui portent un regard artistique sur leur territoire sont invités à nous faire parvenir leurs oeuvres.

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15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 00:01

par Stéphane Favereaux

 

Conçu en interne, le site de Tours se veut être un outil interactif, participatif, mettant en place la complé-
mentarité entre print et web. La direction de la Com-
munication reconnaît cependant ses imperfections et mise sur une montée en puissance progressive.

 

 

Tours.frTours.fr est en ligne depuis quelques semaines. Sa conception diffère des deux précédentes générations de sites en ceci que Jean Breillat, responsable du service Communication, souhaitait une réalisation en interne et – appelant de ses voeux l’appropriation de l’outil par les différents services de la Mairie – la mise en place d’une mutualisation des contenus avec des correspondants dans chaque service. Un dispositif permettant des mises à jour pratiquement journalières pour que le site soit aussi réactif que possible, mais aussi pour développer une réelle complémentarité avec le journal de la ville, Tours infos.
En dépit de cette volonté d’étoffer les outils de communication municipaux,
Tours.fr est soumis, selon les services concernés, à des contraintes techniques et budgétaires qui obligent le site à être toujours en construction. Des évolutions vers des contenus plus ludiques – podcasting, photos 3D et webcams – sont nécessaires et devraient à terme trouver leur place.

 

 

Un site qui incite…

…à l’évolution des mentalités. Pour les acteurs municipaux, ce site doit s’intégrer dans l’environnement culturel tant interne qu’externe. Malheureusement la prééminence de l’écrit est toujours d’actualité et des suspicions sur les contenus web persistent. Le but de la Mairie est donc de créer l’équilibre entre les supports print et web, en les faisant entrer en résonance, et de trouver le ratio entre les supports et le contrôle de l’information.
Même si le site reste encore isolé face aux autres acteurs institutionnels locaux, la complémentarité des supports permettra également de créer du trafic – par un système de renvois – pour amener vers le site ou le journal.
Tours.fr trouvera ainsi sa place parmi les supports institutionnels.
De plus, ce site n’est pas seulement une intention de communiquer. Il incarne l’action municipale en devenant le vecteur de la communication politique mais aussi d’une communication publique, apolitique, pratique, pour tous.

 

 

Le site des usagers… ?

Malgré tout, une municipalité n’est jamais assez réactive aux yeux de ses administrés. Il faut donc, selon le Responsable de la Communication, utiliser les outils à disposition pour l’être toujours plus. C’est ainsi que les internautes auront la parole !

 

En dépit de ces bonnes volontés, les usagers du site ont le sentiment que l’identité de la ville n’est pas suffisamment valorisée. Ils ne se reconnaissent pas dans ce support et nombre d’entre eux en gardent une opinion assez négative… retrouvant sur le site les lourdeurs administratives, ressenties dans le graphisme, le manque de lisibilité et d’originalité.
Fort heureusement, tout n’est pas négatif, loin s’en faut. On reconnaît, avec
Tours.fr, la pertinence de la simplicité d’utilisation – ouvrant à d’autres cibles l’usage du site – et de l'interactivité avec le Maire, Jean Germain… bien que cette dernière reste à développer.

Le président d’une association locale se plait à penser que le site, agrémenté d’un blog bien géré, pourrait être des plus pertinents face aux médias déjà en place à Tours. La demande d’information est patente puisque les administrés estiment ne pas être suffisamment informés dans ce cadre territorial ! Beaucoup souhaitent le développement d’un blog grâce auquel l’échange entre élus et administrés pourrait se mettre en place. En revanche, des réserves sont émises sur le contrôle de l’information nécessaire sur un tel support, et dont certains pensent encore qu’elle arroge une forme de pouvoir.

 

Tours.fr doit donc encore évoluer à la fois pour la ville et pour ses administrés. La Municipalité, qui en est pleinement consciente, souhaite aller davantage vers la population. Reste à s’en donner les moyens.

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 00:01

 

Début juin, Médiamétrie diffusait un communiqué de presse relatif aux tendances de la blogosphère. Un document riche d’enseignements qui témoigne de la montée en puissance des blogs citoyens, généra-
lement bien placés dans le "top ten" des plateformes.

 

Plus de 7 millions d’internautes consultent au moins un blog chaque mois (soit plus de 27% des internautes), 3.197.000 ont créé un blog et 4.074.000 ont déjà posté un commentaire1. Des chiffres qui donnent le vertige !
Nous laisserons au lecteur la liberté de consulter librement les résultats de l’étude de Médiamétrie quant à L’audience des principales plates-formes de blogs, ou encore au Top des acteurs du web 2.0 hors blogs, pour nous consacrer ici à la partie intitulée Top des blogs.

 

Il s’agit des résultats de fréquentation des blogs souscripteurs de Médiamétrie-eStat, présentés par plate-forme pour garantir une homogénéité des résultats.
Paris14.infoSur
BlogSpirit
, le blog des habitants du 14e arrondis-
sement de Paris
Paris14.info
arrive en septième position, avec 14.765 visites cumulées2 entre le 15 avril et le 14 mai 2006, et 28.602 pages vues3, tandis que europeus.org, qui se définit comme le premier media interactif européen, est en douzième position, avec 8.332 visites cumulées et 11.591 pages vues sur la même période. Pour faire un résumé saisissant – nous admettons que la réflexion est quelque peu réductrice… mais nous semble néanmoins assez révélatrice – un blog sur l’Europe, qui est donc supposé concerner tous les internautes, fait moins de connexions qu’un blog sur un arrondissement parisien ! Retour à l’incontournable théorie journalistique du mort par kilomètre : à moins d’un sujet brûlant, c’est l’information de proximité que recherchent prioritairement les lecteurs et auditeurs des médias.

 

Si les blogs de la plateforme Six Appart ne peuvent pas être analysés de la même manière (seulement trois blogs sont répertoriés par Médiamétrie) et si ceux de Skyblog restent "hors catégorie" du simple fait du public visé4, la catégorie autres plates-formes confirme la tendance : Parisistle blog Parisist arrive en huitième position avec 31.502 visites cumulées et 42.790 pages vues ! Même si ce blog garde une ligne éditoriale essentiellement culturelle, il n’y a pas de doute possible : les internautes s’emparent de l’information locale.

 

 

1 Source : Médiamétrie – Observatoire des Usages Internet – 1er trimestre 2006
2 Une visite correspond à l’ensemble des pages vues par un internaute entre le moment où il se connecte au site jusqu’au moment où il le quitte. L’absence de consultation de nouvelles pages pendant une durée supérieure à 30 minutes vaut pour la fin de la visite.
3 Une page vue est comptabilisée quand la page demandée par l’internaute, qui comporte un marqueur ou tag Médiamétrie-eStat, est totalement chargée par son navigateur.
4 Comme le précise François-Xavier Hussherr, directeur du département Internet et Nouveaux Médias, à propos des souscripteurs de Médiamétrie-eStat : "Ces sites, qui ne représentent qu’une partie des blogs et des acteurs du web 2.0, fournissent des points de repères utiles pour une meilleure compréhension du marché."

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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 00:02

 

Avec leur humour souvent "osé" et leur ton décalé, les techniques de buzz et de marketing viral semblaient réservées aux entreprises1. Le Conseil général de l'Aisne vient d'ouvrir la voie aux col-
lectivités en lançant "L'Aisne it's open" et "Happy Aisne", deux campagnes qui vont faire du bruit.

 


Le petit monde d'Internet s'enflamme pour un phénomène nouveau, généralement utilisé pour lancer une marque ou un produit : le marketing viral - en référence à "l'effet virus" que constitue cette "contamination" de proche en proche. Formidable laboratoire de créativité, le buzz (ou bouche à oreilles - "bourdonnement" en anglais) permet surtout de toucher une cible réfractaire aux traditionnels discours publicitaires et institutionnels, tout en réalisant cette superbe quadrature du cercle : un budget minimal pour un impact maximal...



"Derrière un nom finalement assez rébarbatif se cache un concept simplissime : plutôt que de draguer le consommateur en lui faisant avaler de force un message, on va le pousser à devenir actif et à faire lui-même la pub du produit en lui donnant l’irrésistible envie de partager sa découverte… Simple mais génial puisqu’en devenant prescripteur il devient, par la même occasion, ambassadeur de la marque ! Contaminé et contaminant…" explique-t-on sur le site Hoaxbuster.

 

 

Effets trompeurs, humour noir, caricatural voire diffamant... les valeurs que véhiculent le buzz semblaient l'exclure d'office du monde des collectivités. Erreur ! Le Conseil général de l'Aisne a bien compris les retombées positives que pouvaient avoir de telles campagnes, surtout en termes d'image. Tout ce qu'il fallait pour redorer (sans trop dépenser) le blason d'un département mis à mal par le classement du magazine L'Express. L'Aisne était en effet arrivée en dernière position des départements "où il fait bon vivre"...

 

 

 

Mais l'Aisne ne comptait pas en rester là... et contre-attaque avec deux grandes campagne de notoriété : "L'Aisne it's open", à l'initiative du Conseil général, et "Happy Aisne", initiative privée relayée par la collectivité. Attention : il vous faudra peut-être suivre quelques cours à "L'aisneglish institute" pour tout comprendre.


Une campagne qui ne manque pas de sel et touche sa cible. Un message que s'approprient les habitants. Une communication "fraîche" et à moindres frais. Finalement, un vrai tournant dans la communication des collectivités ?

 

 


 

 

 

 

1 Selon  Wikipédia, le marketing viral "se définit simplement comme une action menée par une entreprise afin de se faire connaître auprès d’un maximum d’internautes. Les consommateurs deviennent donc des vecteurs d’action de la marque. Ainsi une telle communication a comme avantage principal de pouvoir toucher rapidement les personnes choisies que ce soit par le réseau familial, personnel ou encore professionnel des premières cibles, et ce à des coûts plus faibles que par la publicité classique."

 
  

 


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12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 00:29



ENTREZ DANS LE FORUM

 

Parlant des journaux municipaux, Stéfan Favereaux constatait, le 30 avril dernier, que « certains ont su évoluer, à n'en pas douter, mais nombre d'entre eux sont encore engoncés dans une communication d'obédience préquaternaire ». Un pavé dans la mare mais aussi la première pierre d'une réflexion des membres du forum sur l'indispensable profes-
sionnalisation de la presse territoriale.

En ouverture de débat, Stéphane pose deux problématiques intrinsè-
quement liées quand il s'agit de définir les points de blocage de la presse territoriale à ce jour : « La communication papier et le traditionnel "journal municipal" sont toujours délicats à amener dans une collectivité. Le journal reste un élément de communication informatif, mais politique... En cela, la communication officielle, à une page prêt (celle de l'expression des minorités) est donc fortement orientée. Se pose aussi la question de la gestion "internalisée" qui prive assez souvent, sauf exception, d'une qualité rédactionnelle homogène. »

Un propos repris par Jef. Selon lui, la définition d'une ligne éditoriale peut amener de la cohérence. « D'une part, l'information est donnée pour être un adjuvant à la promotion de l'élu en place. D'autre part elle est aussi là pour présenter à la population ce qui est fait sur le territoire qu'elle occupe. Mais ce qui est problématique, c'est que le réflexe devrait être de créer un support en fonction de la cible visée. (..) On sait toute l'importance d'adresser le bon support à la bonne cible : le message passe mieux. L'appropriation du support et de l'information est essentielle. Or, je trouve qu'on oublie trop souvent l'essentiel au profit du concours de trombinoscope qui fait les choux gras du Canard Enchaîné chaque semaine ! »

 

 


Pour certaines communes, doit-on parler de "faiblesses de la charte graphique" ou d'art du bricolage ?

  

Stéfan Favereaux adhère également à cette idée, et explique : « J'ai pu avoir de nombreux témoignages au cours de mes rencontres informelles avec d'anciens étudiants devenus chargés de communication dans des petites communes un peu partout en France... Ce bulletin est assez souvent perçu comme "uniquement politique" ou tendant à informer dans ce but politique. »

Le problème de la ligne éditoriale fait malheureusement souvent écho à la faiblesse de la charte graphique, comme le souligne Jef dans une vision des choses tenant compte à la fois du conceptuel et du rédactionnel : « Autant l'information institutionnelle peut être abondante et intéressante, autant parfois son habillage demeure insuffisant à mes yeux. ». Et de préciser qu'il lui arrive tout de même d'être confronté à de bonnes surprises : « A contrario, j'ai aussi rencontré des toutes petites communes qui avaient compris l'intérêt de bien communiquer : charte graphique contemporaine, ligne éditoriale, rubricage savoureux, travail esthétique et sémiologique de l'image... Ce qui est un régal quand on doit concevoir, rédiger et monter de tels documents ! »


© Stratégies.fr
La presse municipale n'est pas la seule à évoluer...

 

Toutefois, d'autres bonnes surprises comme la dernière formule du journal de la ville de Vincennes (voir notre animation sur l'évolution de la presse territoriale) laissent entrevoir un renouveau, des mentalités comme des supports, qui fera certainement florès au prochain mandat.

Laissons à Jef le mot de la fin, valable pour tout support de communication publique : « Une communication réussie est avant tout une communication qui permet à tout le monde de comprendre l'intérêt du vivre ensemble. »


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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 00:01

 

Deuxième épisode d'une chronique délibérément narcissique... dont Fabrice Jobard nous a volé le titre ! Merci pour ces précieux témoignages et encouragements, qui récompensent tous les intervenants de ce blog collaboratif.

 

Le blog de Fabrice Jobard
Le blog de Fabrice Jobard

 

 

Stratégies

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mbao.net

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Cliquez sur le texte pour lire l'article
et sur le logo
 pour voir le site

 

 

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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 00:00


Pour tenter d’apporter des réponses au défi de société posé par le vieillissement de la population, l’association Vieillir en France a lancé, voici deux ans, un prix du même nom. Cette année, 71 communes ont présenté leur projet : des initiatives majori-
tairement liées aux thématiques intergénération-
nelle et culturelle, comme au développement de services de proximité ou d’accompagnement.


Le prix Vieillir en France a pour vocation d’apporter un soutien financier aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale qui s’engagent en faveur des personnes âgées et de leur entourage. Neuf prix (de 5 000 à 15 000 euros) sont répartis au sein de trois catégories : collectivités de moins de 3 500 habitants, collectivités de 3 500 à 20 000 habitants, collectivités de plus de 20 000 habitants.



Les lauréats 2006 sont…


Dans la catégorie moins de 3 500 habitants, ont été récompensés : Buironfosse  en Picardie, pour son Cyber Café Inter Génération et Puy Saint Martin-Roynac, dans la Drôme, pour son programme Vieillir au village.


Dans la catégorie de 3 500 à 20 000 habitants, voici les projets à l’honneur : le Point info seniors de Saint Amand les Eaux, dans le Nord, le Prix littéraire seniors de Thouars, dans les Deux-Sèvres, et Les petites histoires naturelles de Chamboulive, en Corrèze (échanges intergénérationnels en milieu rural).


Dans la catégorie plus de 20 000 habitants, quatre initiatives ont retenu l’attention du jury : l’institut de prévention et de lutte contre le vieillissement de Beaune, le Café de la fraternité d'Ajaccio, l’atelier intergénérationnel de contes de Metz et le projet Estime de soi de la ville de Besançon.

 

Développer un imaginaire commun


Parmi les primés, l’atelier intergénérationnel de contes a permis, avec des moyens très simples, de répondre à une triple ambition : pédagogique, culturelle et sociale.


Encadrés par une conteuse professionnelle, des personnes âgées ont créé des contes qui furent ensuite enseignés à des enfants ayant notamment des difficultés de langage. Un autre groupe d’enfants s’est appliqué à les illustrer. Cet atelier a donné lieu à une après-midi de rencontre au cours de laquelle les enfants ont présenté leurs dessins et récité les contes devant leurs auteurs… ravis.


La ville de Metz a ainsi réussi le pari pour le moins original de réunir autour d’un projet commun des personnes âgées et des enfants en difficulté, et démontré par la même occasion qu’avec un peu d’imagination les territoires peuvent développer de belles initiatives.


Voir le site Internet dédié à l'événement
Pour tout savoir sur l'organisation de ce concours,
n'hésitez pas à consulter le site de Vieillir en France.

 

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 00:01

par Thierry Teulé

 

Le Web 2.0, nouvelle tendance de l’Internet depuis 2004, consiste – pour l’essentiel – à laisser aux internautes le soin de produire des contenus et de partager les connaissances.

 

Au sein de la blogosphère, ce "Web nouveau" suscite le débat. Tandis que les sceptiques y voient "une vaste escroquerie marketing ré-exploitant des technologies vieilles de cinq ans", les plus enthousiastes parlent d'une "révolution qui place l'utilisateur au cœur du web".

 

L’exemple type du Web 2.0 est le blog : préconstruit pour l’internaute, c’est ce dernier qui l’anime et produit un contenu qui attire et fédère des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt.

Parallèlement au blog, le support phare du Web 2.0 est le moteur de recherche social ou communautaire :
l’internaute envoie sa requête et, au lieu de robots – comme sur Google –, ce sont d’autres internautes qui, grâce à leurs connaissances, compétences et expériences, lui répondent.

Il existe également des services en ligne de gestion de favoris (tags) ou de gestion de flux d’actualités (fils RSS) : en créant une page sur un site dédié, chacun peut partager ses sites préférés avec la communauté Internet.

 

Pour permettre au lecteur de mieux comprendre le processus, voici quelques adresses de sites découlant de ces principes :

www.netvibes.com
pages préconstruites d’actualités en RSS

www.blogmarks.com
pages préconstruites de favoris

http://iq.lycos.fr
moteur de recherche social

http://fr.search.yahoo.com/myweb
annuaire Web personnel

Quel est l’intérêt de ce Web social ?

pour l’internaute, c’est avant tout la satisfaction – quelque peu narcissique – d’être vu et en contact quasi-continu avec d’autres internautes1

pour la plate-forme de services Web (blogs, fils RSS...), il y a là une source exponentielle d’internautes captifs et de "profils marketing" à moindre coûts,

pour le "professionnel", le Web 2.0 permet de s’auto-promouvoir (en caricaturant, il s’agit pour lui de promouvoir son Web 1 grâce au Web 2.0).

 

Quels usages pour les collectivités locales ?
Pour les collectivités, le Web 2.0 participe à la construction des "e-territoires" de demain.
En effet, on ne cesse de parler de construction de "territoires numériques", de lutte contre les "fractures numériques" et de mise en place d’outils de "e-démocratie". Dans ce contexte, la mise à disposition de blogs, forums, wiki, mais aussi – comme pour les entreprises – de systèmes de fidélisation de l’administré par des techniques marketing comme l’"e-crm" ne peuvent que venir compléter, voire accélérer, la démarche… sans oublier l’usage publicitaire du Web social par la collectivité pour ses propres besoins.

 

1 Il existe des théories sociologiques sur ce nouveau Web (cette "nouvelle nouvelle économie" comme la nomme Joël de Rosnay), notamment sur le type de relations numériques que l’on peut développer avec un blog : la théorie du lien para-social explique le besoin de relations numériques des internautes, tandis que la théorie du nombre de Dunbar permet d’estimer à plus de 150 le nombre de "relations sociales" créées à partir d’un blog.

 

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 15:02


Une panne dans votre plan de communication publique locale ? Dans cette boite à outils du parfait chargé de communication, vous trouverez l'essentiel des instruments nécessaires pour remettre la mécanique en mouvement... version "système D."


Fleurant bon l'esprit artisanal, le site de mbao.net s'adresse en priorité aux petites collectivités, dont les chargés de communication et/ou directeurs de cabinet doivent jongler avec des budgets très limités pour mettre en perspective les actions municipales.
 
 
Sans prétention ni grand discours, le "petit mécano" répond à leurs besoins, en proposant pêle-mêle des idées simples, des ressources utiles, le rappel des règles de communication essentielles, une sélection de logiciels libres, des recherches en psychologie sociale, des conseils éthiques, informatiques ou juridiques... et même un agenda participatif, où chacun est invité à ajouter des événements. Bref, tout ce qu’il faut pour devenir un vrai Mac Gyver de la communication publique !
 

Mbao.net deviendra vite VOTRE boite à outils

 
 
Pourquoi mbao ? «Mbao, ce sont les initiales de ma boîte à outils. Elle n'a pas de prétention à l'exhaustivité mais rassemble simplement les techniques que nous avons utilisées dans notre vie professionnelle avec des résultats positifs. Et puis, mbao est aussi un mot synonyme de "fétiche". Le dictionnaire du français en Centrafrique le définit comme "fétiche utilisé par un sportif ou une équipe sportive pour vaincre ses adversaires". Et un fétiche, dans ce métier, c'est utile.» expliquent André Libes et Patrick Michault, les réalisateurs du site.
 
« Comme dans un couple, une relation satisfaisante s'inscrit dans la durée. Elle se cultive comme un jardin. » Si l'axiome semble évident, l'analyse systémique dont il procède l'est un peu moins. C’est pourquoi on ne peut qu’apprécier la simplicité avec laquelle mbao.net décrypte des processus complexes comme l'école de Palo Alto, la théorie de Machiavel ou encore l'étude du leader dans un groupe.
 
Une véritable anti-sèche pour certains... et un retour aux sources pour d'autres !

 

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 00:00


Avec le concept de "jour férié qui peut cependant être travaillé par une partie variable des salariés", certaines questions changent de sens.


La "Une" de Libé : sans commentaire... 
Avant 2004, lorsqu’un ami vous
demandait « Que fais-tu pour la
Pentecôte ?
 », il s’enquérait bien
évidemment de vos occupations
durant le pont : week-end en famille ?
à la campagne ? grande opération de
nettoyage de printemps ? Désormais,
la question signifie : « Et toi, tu
travailles ou pas ?
 ».
 
En effet, la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées ou handicapées a institué une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés. A défaut de convention ou d’accord de branche, celle-ci est fixée au lundi de Pentecôte. Mais cette journée, pouvant être fractionnée en heures sur plusieurs dates et faisant l'objet d'aménagements, s’est transformée en pomme de discorde, cristallisant une France à deux vitesses.
 
Si nous ne sommes malheureusement pas en mesure de vous dire ce qu’il en est pour la boulangerie ou le buraliste en bas de chez vous, sachez tout de même que les quelque 12 millions d’élèves de la maternelle à la terminale seront dispensés de cours et que ce lundi de Pentecôte sera :
 

- férié à la Poste et férié à la SCNF

- férié pour la fonction publique (nationale et territoriale)

- férié travaillé à la RATP... mais préavis de grève !

- travaillé pour les conducteurs de poids lourds mais férié pour les véhicules qui n’auront pas le droit de circuler

- travaillé pour la majeure partie des musées nationaux

- travaillé pour environ 56% des salariés du privé…

 
Au milieu de cette confusion générale (pour ne pas dire pagaille), l’équipe de blog-territorial a, quant à elle, décidé de prendre ses quartiers. Nous différons ainsi à la semaine prochaine la synthèse du débat relatif à l'évolution des journaux municipaux… en vous attendant toujours plus nombreux derrière la porte du forum territorial.

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Attention, le blog a déménagé!

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Depuis 2011, le blog a déménagé et a continué sa vie ici :

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Franck Confino 

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C'est forcément ici !

 

 

 

Et pour finir...

 

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