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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 14:16

par Franck Confino et Hervé Pargue

 

Une nouvelle mandature s’ouvre pour les régions françaises, à la fois pleine d‘espoirs et d’incertitudes quant à leur évolution dans le cadre des projets de réformes territoriales. Sur le web aussi, un nouveau chapitre va s’écrire. Comment les Conseils régionaux vont-ils adapter leur utilisation du média Internet aux nouveaux usages ? Quid de leur présence sur la toile sociale (Facebook, Twitter, Dailymotion, etc.) ?

Voici 10 conseils aux régions qui souhaitent, après cette élection, remettre à plat leur stratégie de communication et de services en ligne.

 

Image-9.png


1 / Adoptez (résolument) une démarche "User centric"


En langage techno politique, certains auraient dit "remettre l’usager au cœur de la démarche". C’est, depuis 2007, l’un des principes fondateurs du Net et, s’il reste lettre morte, la sanction ne tardera pas.
reseau_social-4c2fe.jpgLa première chose à comprendre de l’Internet 2.0 est son organisation centrée sur l’utilisateur. Le Web devient plate-forme et il n’est plus nécessaire d’être outillé de multiples programmes, compatibles ou non les uns avec les autres pour s’y exprimer.
Adopter une démarche "Orientée utilisateur" cela signifie deux choses : 

 

 

  • Partez du point de vue, des attentes et des besoins des internautes vis à vis de votre collectivité. C’est la condition sine qua none pour qu’ils ne se sentent pas déroutés par l’organisation, les contenus et les services du site internet de la région. La manière dont vous allez concevoir ou faire évoluer son arborescence est fondamentale : nombreux sont les CR à ne pas s’être encore absout de la logique de politique institutionnelle de l’organigramme ! 

 

  • Dans la création de contenus et  l’animation éditoriale, adoptez une démarche "user centric" fondée sur les trois postures possibles d’un internaute vis à vis d’un site de collectivité locale :
    - "l’internaute usager", qui recherche des infos ses démarches avec les services administratifs
    - "l’internaute citoyen", qui s’intéresse aux politiques publiques menées par l’exécutif de la collectivité
    - "l’internaute consommateur", qui vient sur le site « juste » pour s’enquérir des horaires ou de l’adresse d’un équipement public géré par la collectivité, pour consulter un agenda culturel, etc.

 

  • Image-1.pngDonnez à l’internaute les moyens d’interagir (commenter, évaluer la pertinence, noter), de personnaliser (organiser une partie de l’architecture du site à sa guise) et de contribuer (produire du contenu via des plate-formes de blogs, forums, espaces participatifs).


2 / Faites le choix d’une stratégie de portail et de production multi canal


  •  Le choix d’une stratégie de portail

Image-2.pngLes conseils régionaux comptent en moyenne une dizaine de sites chacun - certains dépassent même la vingtaine ! Les problématiques et sujets abordés justifient-ils cette stratégie multi sites ? Non, et l’on sait que le principe "un projet, un site web"  résulte le plus souvent de facilités organisationnelles. Qu’ils s’agissent de sites événementiels ou dédiés à la formation et à l’orientation, ceux-ci n’ont qu’un effet incontesté : "plomber" le budget de communication de la collectivité et fractionner l’audience.


Ne serait-ce que pour ces deux raisons, il est temps que les Régions concentrent leur stratégie de présence sur un véritable portail ouvrant sur un bouquet de services et de chaines thématiques. Sur la toile, l’action de la région gagnera en lisibilité, le référencement n’en sera que meilleur et, n’en doutons pas, l’audience augmentera.


  •  Une stratégie de production multi canal  

 

Les régions disposent désormais d’une gamme d’outils de communication large et diversifiée (journaux, sites web, Intranet, Extranet, version mobile, guides et brochures, pages publiques et profils sur les médias sociaux, etc.). Pourtant, force est de constater que la production d’infos est conditionnée par le support. On produit essentiellement pour le papier (journaux et brochures) et le web reste le parent pauvre du dispositif de communication de la collectivité.

 

Il est temps de réaliser un aggiornamento éditorial en renversant la logique de production des infos non plus par support mais bel et bien dans une logique multi canal. Cela ne signifie pas qu’il ne faudra pas tenir compte des spécificités du support, bien au contraire ! Il faut accepter de ne plus "écrire" seulement pour le "papier" (journaux et brochures) mais anticiper le traitement éditorial sur le site de la collectivité, sur une version mobile, sur son intranet, et enfin, le cas échéant, sur les médias sociaux.


Mettre en place une stratégie de production multi canal de l’information constitue une révolution essentiellement culturelle qui appelle des changements dans les modes de travail. Mais, n’en doutons pas : les directions de la communication y gagneront en temps et en efficacité. Des économies d’échelles pourraient même être réalisées dès lors que la région se dote d’une plateforme de  production multi-canal de l’info, sorte de CMS transversal qui permette de gérer aussi bien le digital (web, intranet, mobile, réseaux sociaux) que le "Print" (journaux, guides et brochures). Certes, c’est un projet complexe et ambitieux mais nous sommes en 2010, non ?! La nouvelle mandature n’est-elle pas l’occasion de remettre à plat les outils et modes de productions de l’info ? 

 

3 / Interopérabilité du SI avec le web : il va être temps de dialoguer !

 

interoperabilite_mdweb.gifJusqu’à présent et contrairement aux municipalités, les sites webs des régions ont souvent été gérés par les directions de la communication sans que les DSI n’aient trop leur mot à dire. Certes, cette situation était souvent confortable pour les responsables web mais elle ne peut plus durer maintenant que les portails doivent devenir des plate-formes de services et de téléservices.

Au niveau technique, l’interopérabilité doit être le mot d’ordre en ce début de mandature. Seule la DSI qui gère l’ensemble des autres applications métiers de la région est à même de manœuvrer ce dialogue fonctionnel et technique. A contrario, aux communicants de savoir faire preuve de pédagogie afin de leur expliquer pourquoi il est archaïque et contre-productif de bloquer l’accès aux réseaux sociaux de Facebook à Dailymotion, comme le font encore beaucoup trop de DSI ! Il faut donc que le dialogue souvent rompu se rétablisse entre communication et informatique, et ce, dans l’intérêt de tous.


 4 / Jetez vos WebTV et concentrez vous sur le développement du format vidéo


Image-3.pngConnaissez vous une seule WebTV de collectivité qui ait rencontré un réel succès d’audience ? Arrêtons de nous voiler la face, depuis quelques années, les WebTV ont toutes été des gadgets qui faisaient plaisir aux élus ayant ainsi l’impression d’avoir leur TV locale. La mandature qui s’ouvre est l’occasion de renoncer à ces plateformes de WebTV "propriétaires", chères, plus déroutantes les unes que les autres et qui ne collent pas aux usages des internautes afin de privilégier l’essentiel : le développement de contenus au format vidéo !

 

Car le principal n’est pas le contenant mais bien le contenu ! Et la priorité, afin de décupler leur audience, est de diffuser ces vidéos dans les pages et rubriques du site (qui bénéficient généralement d’un référencement bien meilleur) ainsi que dans des chaines dédiées sur des plateformes de partages vidéos, telles que Dailymotion, Youtube, Vimeo, Wat.tv, etc. Sites communautaires qui, pour la plupart, offrent gratuitement aux collectivités qui le demandent des "services ++", à l’instar du statut d’Official User sur Dailymotion, permettant un meilleur encodage, une meilleure visibilité et la possibilité d’habiller sa page aux couleurs de la collectivité.


"L’écriture vidéo" doit enfin nécessairement être professionnalisée. Certes, désormais n’importe qui peu filmer n’importe quoi avec une caméra DV. Mais cela n’en fait pas pour autant des contenus pertinents pour les internautes ! Bref, le vrai challenge pour les régions est d’apprendre à produire d es contenus audiovisuels de qualité en interne ou en externe. 

 

5 / Songez sérieusement à l’Internet mobile

 

application-iPhone-iRhoneAlpes-CRT-Rhone-Alpes.jpgLes études montrant que l’Internet mobile va dans un avenir proche dépasser l’internet "fixe" se multiplient. Sur les réseaux sociaux déjà, le mode d’accès en mobilité tend à rattraper le mode de connexion fixe. Dès lors, il n’y a plus à hésiter ! Et si les services mobiles ne sont pas (encore) une nécessité absolue en 2010, profitez-en pour innover et défricher le terrain, en menant ou une deux expérimentations pilotes : il vous reste encore un peu de temps pour tâtonner. Dans deux ou trois ans, il sera trop tard.


Alors concrètement, que faire ? Proposer une version mobile du site de la région présente t-il un intérêt ? Pas sûr… En revanche, réfléchir à des services mobiles à valeur ajoutés pour les habitants, cela peut faire sens. A Issy-les-Moulineaux par exemple, on peut déjà payer son parking ou trouver une place disponible depuis son Iphone ; demain on pourra accéder aux services publics de la ville depuis une application de réalité augmentée. A chacun de "brainstormer" sur la manière dont on pourrait également valoriser le catalogue de formation, en proposant aux jeunes des services d’orientation ou d’inscription à des formations. Encore une fois, avant de voir grand, l’essentiel est de mettre les mains dans le cambouis : passer à l’action sous la forme d’un service mobile en version « Beta », une expérimentation … pour voir comment cela passe et se passe (tant en interne que vis à vis des publics cibles). 

 

6 / Téléservices : il est temps de s’y mettre ! 

 

On entend parler d’e-administration depuis plus d’une douzaine d’années maintenant, mais la pauvreté des téléservices sur les portails de régions est désolante. Certes, les compétences des régions ne sont pas celles des communes et il n’est donc pas aussi simple de proposer des téléservices de vie quotidienne. Mais elles ont les moyens de faire mieux que la majorité des municipalités n’ayant  guère dépassé le stade du formulaire d’Etat civil !

Bref, beaucoup reste à faire alors que toutes les études l’ont montré : c’est bien, depuis quelques années, la première demande des internautes ! Comment avancer ? Une piste opérationnelle consisterait à prendre l’engagement à ce que, d’ici a fin de la mandature (2014), l’ensemble des démarches et relations avec l’administration régionale soit dématérialisé. C’est à dire susceptible d’être mené tout aussi bien "offline" (au guichet) qu’ "online" (sur le site). Certes, il s’agit d’un engagement ambitieux mais connaissez vous un seul exécutif régional l’ayant déjà inscrit dans son plan d’action?

 

7 / Passez à la plate-forme de blogs et osez un réseau social régional !


http://territoiresetmoi.files.wordpress.com/2009/11/auwwwergne.jpgC’est le choix ambitieux (et payant !) qu’a fait la région Auvergne en lançant en mars 2009 le premier média social régional : "L’Auwwwergne". Ce "mash-up" à la sauce de 2.0 est une plate-forme de blogs de type Over-Blog, adossée à un réseau social de type Facebook, lancée à l’occasion d’un buzz sur les politiques numériques, et qui a désormais vocation à devenir un lieu d’expression et de créativité pérenne des citoyens. Tout l’inverse d’un lieu de propagande.


http://lh5.ggpht.com/_e5u3ixpV8iA/SiERzWsafVI/AAAAAAAABY4/Yc5x0ylNJUY/respirando-cg43.jpgLe véritable enjeu de cette nouvelle (r)évolution ? Passer du site vertical de la région à une plate-forme de blogs, passer du site "centré sur la collectivité" au site "centré utilisateur". L’idée n’est plus pour la région d’alimenter son média mais d’offrir aux citoyens des espaces d’expressions et de mettre en place un réseau. L’enjeu est, pour les services de communication, de passer d’un service de rédacteur organisé dans la verticalité à un service d’hébergeur, d’éditeur, de co-rédacteur, organisé dans la médiation et la collaboration. Nul doute que ce mode collaboratif décloisonne et humanise ainsi les institutions. 

 

8 / Elaborez un cadre de gouvernance & déconcentrez la gestion des contenus

 

Si on ne peut reprocher aux régions de confier l’animation éditoriale de leur site web à la direction de la communication, il faut cependant désormais avancer dans l’élaboration d’un cadre de gouvernance plus large associant notamment la DSI en tant que maitrise d’œuvre et l’ensemble des directions métiers.

La mise à jour des contenus ne peut relever que de la seule direction de la communication. Le principe de subsidiarité doit être mis en place et la gestion des rubriques déconcentrée (je n’ai pas dis décentralisée !) dans les directions. La direction de la communication pourra ainsi se concentrer sur l’essentiel pour elle : l’animation éditoriale. Les autres directions quant à elles, seront mieux associées et responsabilisées dans le développement des contenus et services sur les rubriques qui dépendent de leur périmètre. 

 

9 / Ne passez au Web 2.0 que….  


  • Si vous êtes prêt à accepter la nouvelle donne conversationnelle du web social.

 

 

Image-4.png

Concrètement, cela signifie qu’il vous faut accepter de jouer le jeu d’une communication beaucoup plus horizontale (cesser le push d’infos top>>down) et prendre le temps d’écouter et de dialoguer avec les internautes.

L’animation d’une Fan page d’une région ne peut plus se résumer à la publication des infos intéressant le conseil régional. Il faut accepter un principe de co construction avec la communauté des internautes de la région. 


  • Si vous êtes disposé à vous y investir de manière pérenne.

 

La présence sur les médias sociaux ne peut s’envisager comme une action ponctuelle, évènementielle. Les internautes ne comprendraient en effet pas pourquoi vous disparaitriez aussi rapidement que vous êtes arrivé laissant en plan les internautes qui ont choisi de vous suivre (sur Facebook ou sur Twitter par ex). D’ailleurs, d’un simple point de vue stratégique, à quoi bon rassembler une communauté d’internaute autour d’une Fan page pour les abandonner au lendemain de l’événement ?!


Image-6.pngSurtout, il faut comprendre que la constitution d’une communauté d’internautes autour d’une Fan page sur FB ou d’un compte sur Twitter va prendre du temps et de l’énergie ! à l’heure actuelle, sur FB, près de 80% des « Fan Pages » existantes ne dépassent pas les 1000 « fans ». Le travail de recrutement est donc une entreprise de longue haleine incompatible avec une démarche strictement évènementielle. Seule une présence pérenne synonyme d’investissement durable permettra aux régions de construire progressivement et sur la durée, une communauté d’internautes. 

 

 

  • Si vous êtes prêt à y dédier des moyens humains raisonnables.  

 

Le mot qui « buzz » en ce moment dans les DRH est celui de « Community Manager ». Nouvelle fonction en passe de se professionnaliser même si aucune formation n’existe, c’est en effet au travers de ce poste à cheval entre porte parole et porte voix que va se structurer la présence d’une région sur les médias sociaux. Croire que vous pourrez tout faire à effectif constant est un leurre. Par ailleurs, les compétences d’un bon manageur de communauté ne se trouveront pas chez un stagiaire de la génération Facebook. Maintenant à vous de voir, vous êtes prévenu ! 

 

 

10 / Prenez soin de promouvoir votre dispositif web

 

Une fois une information publiée sur le site de la région, le travail n’est pas terminé ; il ne fait même que commencer ! A quoi bon faire si vous ne prenez pas soin de faire savoir ?! Or les sites de régions regorgent de contenus riches mais dont on ignore l’existence… Il est désormais important que les régions prennent soin de promouvoir leur portail et leurs contenus. La première façon est de veiller à la qualité du référencement naturel (SEO). Un suivi détaillé de l’audience, rubrique par rubrique va ensuite vous permettre de vous faire une idée de la consultation des pages.

 

Image-7.png


En tout état de cause, le travail du responsable éditorial d’un site de région ne doit donc pas s’arrêter à l’étape de la publication, il doit également être en charge de la promotion des contenus et du portail lui même. Faire du portail de la région une marque à part entière dans le dispositif de communication de la région est une piste à creuser.


Offline, il reste beaucoup à faire pour promouvoir l’adresse du site qui la plupart du temps est encore absente du référentiel graphique des régions (je veux bien être contredis !). Bref, qu’il s’agisse du papier à en tête, des cartes de visites, des affiches, du matériel, du mobilier urbain, des véhicules, etc. il y a moyen de promouvoir l’adresse du portail régional.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 11:48

par Luc Bernard

 

L’expérience de la Vendée dans l’Internet mobile ne fut pas vaine. Bien au contraire puisqu’il semble que le "85" fait figure de lanceur de tendance pour l'un des dispositifs en vogue : les sites et applications mobiles. Devenu en janvier dernier l'une  des premières collectivités locales à déployer sa propre interface "spéciale mobile", le conseil du tourisme du "85" fait des émules auprès de ses petits camarades territoriaux.

À l’occasion de la sortie de l’application "iRhône-Alpes", petit tour d’horizon du nouveau terrain de jeu de nos collectivités.

http://idata.over-blog.com/0/18/46/70/actualite3/i-phone-i-rhonealpes.jpg   

En France, ce ne sont pas moins de 7 millions d’utilisateurs de Smartphones qu’il faut satisfaire. Car naviguer sur Internet via son mobile, c’est bien ! Mais le faire sur des sites spécialement conçus pour cet usage, c’est mieux ! Plus sobres et moins lourdes, ces interfaces mobiles permettent une meilleure navigation, plus rapide et plus fluide. Il s’agit là d’un nouvel enjeu pour les concepteurs de sites Internet qui produisent désormais régulièrement deux versions pour chaque site.

 

Une interface plus sobre ? Oui ! Une interface au rabais ? Non!

iphoneBB.jpg

Nos collectivités ne dérogent pas à cette tendance ! En début d’année, le comité départemental du Tourisme de la Vendée a lancé la version mobile de son site Internet officiel. C’est toutes les informations principales sur la région que l’on retrouve dans notre poche, idées de séjours, actualités, restaurants, la météo, les adresses utiles, bref, le principal ! Car l'interface est certes plus sobre mais n'est en revanche pas une version au rabais.

 

Pionnière en la matière, la Vendée n’est plus la seule collectivité présente sur nos mobiles, les villes de Rennes et Bordeaux, ainsi que la région Rhône-Alpes, s’étant elles aussi lancés dans le « monde mobile » via des applications IPhone, téléchargeable directement depuis l'Apple Store.

À savoir que quotidiennement, ce sont un peu plus de deux millions d’Iphone utilisés en France.

 

À Bordeaux les manifestations, à Rennes la vie quotidienne... et le Rhône-Alpes dans tout cela ?

A-Bordeaux-application-iphone.jpgDu côté de Bordeaux, priorité aux manifestations. Mis à jour directement depuis le site officiel de la mairie, cet agenda virtuel vous guidera dans les évènements à venir de la ville : sport, expo, marchés, spectacles, conférences, etc. En prime, la fonctionnalité du moment, la géolocalisation pour savoir où vous êtes par rapport à votre prochain événement. Pour les accros des réseaux sociaux, vous pouvez "balancer" aisément vos évènements sur vos profils pour en faire profiter vos contacts.

 

application-iphone-vivre-a-rennes.jpgÀ Rennes, on mise davantage sur la vie quotidienne. "L’appli" permet aux touristes et locaux d’y trouver leurs comptes pour bien vivre dans la ville. Musées, loisirs, centres d’informations, stationnements, l’essentiel en somme ! Incontournable, la géolocalisation permet comme à Bordeaux de vous situer dans la ville par rapport à votre cible. La géolocalisation pour le stationnement en parking ? le rêve !

 

Et le Rhône-Alpes dans tout cela ? Après l’Iphone, l’Ipod, l’Ipad, l’Imac, voici l’"IRhône-Alpes". La région, comme la ville de Bordeaux, lance son application après avoir lancé son site Internet mobile en février. Celle-ci, beaucoup plus touristique que les autres, est  mise à jour toutes les 24 heures et permet l’accès à toutes les offres à proximité de soi dans la région. Restaurants, hôtels, activités, ainsi qu’un agenda hebdomadaire sont disponibles pour les touristes et locaux. Seul problème, dû à la géolocalisation : l'appli ne fonctionne pas à une distance supérieure à 20 km de la région. Il n’est pas possible de planifier son voyage à l'avance et de faire ses réservations. Dommage pour une "appli" touristique non ?

 

Un bon retour ?

Sur l'Apple Store, l'application "IRhône-Alpes" obtient des avis plutôt favorables. Sur les 56 avis déposés sur "le plus grand magasin du monde", l'"appli" se voit qualifiée de "vraiment géniale", "trop top" ou encore "que du positif" par les utilisateurs.

Que l'on considère l'Iphone comme un gadget ou pas, il est évident qu'il ouvre de nombreuses perspectives pratiques. Imaginez un instant une application Iphone pour le stationnement à Paris...
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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 14:43

Pour bien finir la semaine, blog-territorial a le plaisir de vous offrir dix minutes de détente : au menu du jour, un ministre obnubilé par sa popularité sur la toile et de vieux jeux qui refont surface dans les rues de New York...

 

Imaginez un instant que l'un de nos ministres soit tellement préoccupé par sa e-reputation, qu'il fasse tout et n'importe quoi pour faire grimper sa cote sur le net - foncer dans un mur en voiture par exemple ! C'est le thème de l'un des sketchs des humoristes d'Action Discrète intitulé "Ca va buzzer". Et ça, pour buzzer, ça buzze !


 
Ca va buzzer!


Pacman, Puzzle Bubble, Tetris, trackball... des jeux désormais démodés pour la nouvelle génération ? Ils ont pourtant marqué leur grand retour en envahissant New York à la mode E.T., tout ça dans une ambiance "très pixels". L'heure de la revanche du rétro-gaming est-elle arrivée?


La revanche du retro-gaming ...
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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:50

par Hervé Pargue

 

Quelles sont les motivations des internautes visitant un site web ? On touche ici au Saint Graal de tous les web marketeurs ! Mais si répondre à cette question est impossible, on peut tout de même essayer de dresser une typologie des visiteurs en fonction de leurs motivations, de leurs attentes, de leurs besoins, bref, de ce qui a déclenché leur visite.

 

Cybercafe-Chine.jpg


L
a
issons les spécialistes du e-business répondre à cette question dans la sphère marchande et revenons quant à nous dans la sphère publique. Qu’en est-il des motivations des internautes qui visitent un site de collectivité locale qu’il s’agisse d’une commune, d’un département ou d’une région ?

Evoluant dans le web public depuis pas mal d’années, j’ai pu me faire une petite idée sur la question. Une vision assez empirique, il faut bien l’avouer car pour le reste, je n’ai, à ma connaissance, jamais vu passer d’étude spécifique sur le sujet (mais je peux me tromper).

creation_site_internet.jpgAfin de contribuer à la réflexion sur le web territorial, je propose donc ci dessous une première tentative de typologie des postures d’internautes visitant un site de collectivité locale. Libre à vous de la commenter, critiquer, enrichir …

Un mot sur le choix des termes

 

  

J’ai choisis de parler de typologie de postures plutôt que de typologie d’attentes pour incarner la logique "user centric" qui, à mon sens, doit guider les responsables éditoriaux de sites de collectivités locales.

Les trois postures d’un internaute visitant un site de collectivité :


L'Internaute usager ...


Sa visite sur le site de la collectivité est motivée par la recherche d’infos pratiques dans ses démarches avec les services administratifs : horaires d’ouvertures du guichet administratifs, infos sur les pièces constitutives d’un dossier (de demande), vérifier les critères d’admission pour bénéficier d’une aide, etc.
 
 
On est ici dans un rapport administré / administration.internaute-chine.jpg En allant sur   le site de la collectivité, "l’internaute usager" cherche à sécuriser ses démarches, à gagner du temps, bref, il cherche à anticiper et optimiser ses rapports avec les services administratifs. Bien entendu, si la collectivité propose des téléservices, l’internaute usager a toutes les chances de s’y intéresser.   

 

L'Internaute citoyen ...


Espèce bien plus rare (l’abstention record aux régionales est là pour
  en attester), l’internaute citoyen est celui qui s’intéresse aux affaires publiques de la cité, du devenir de son territoire. Il vient donc sur le site pour obtenir des infos sur les travaux du conseil (ce qui va ou vient d’être voté par exemple), les politiques publiques menées par l’exécutif, les prises de positions des élus, du maire, du président, etc.
On est ici proche du rapport électeur / élu.

 

L'Internaute consommateur ...


"L’internaute consommateur" vient sur le site de la collectivité pour
 obtenir des infos sur l’ensemble des biens et services qu’offre la collectivité en matière culturelle, sports et loisirs. Il peut s’agir de s’enquérir des coordonnées et horaires d’ouverture d’une piscine, d’un musée, d’un bibliothèque, du programme du centre de loisirs, des visites guidées dans un parc, de l’agenda culturel ou du programme des manifestations sportives, etc.

photo_1231967114692-1-0.jpgOn est ici dans la logique très "pratico-pratique" en apparence proche de celle de l’internaute usager mais le rapport est en fait assez différent. Alors que dans le premier cas, l’internaute fait face à un monopole, dans le second, il a en face de lui un prestataire parmi d’autres dans un secteur assez concurrentiel.

Mais surtout, la nature des infos n’est pas la même, quand l’usager est en quête d’infos juridico-administratives (les conditions d’admission pour une place en crèche, les modalités d’application du barème de quotient familial, les critères d’éligibilité pour un logement social, etc.), l’internaute consommateur lui souhaite savoir si la MJC propose des cours de guitare, si le parc propose des balades en poney pour les enfants, si la Bibliothèque multimédia fait du prêt de DVD, etc.

 

Une typologie, 3 postures, ok mais que faire de cela maintenant?

internaute_8735_w250.jpgL’intérêt de cette typologie est d’ouvrir le débat sur la question des modalités de traitements des infos sur un site de collectivité locale. En effet, ce genre d’exercice permet de nourrir la réflexion sur les contenus et services à proposer sur les sites de collectivités.

Dès lors que l’on considère comme réaliste cette typologie de postures d’internautes, le chantier éditorial qui s’ouvre prend tout son sens pour les responsables éditoriaux de sites de collectivités : sur un sujet donné, le contenu existant sur le site permet-il de satisfaire correctement ces trois types d’internautes potentiels ?

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 11:45

par Hervé Pargue

 

Au mois de février, je publiais une petite étude sur l’usage de Facebook et Twitter par les candidats PS et UMP. On pouvait voir qu’à l’occasion des élections régionales 2010, une majorité des candidats étaient désormais présents sur Facebook et Twitter. Régionales 2010 : l’année (zéro) des candidats sur Facebook et Twitter.

twitter-copie-1

En ce 30 mars, à J + 7 du second tour, je suis retourné voir les 24 piafs politiques (tête de liste PS et UMP) qui s’étaient mis à gazouiller durant la campagne afin de voir ce que devenait leur compte Twitter.

Les résultats ne sont pas très glorieux : sur les 24 têtes de listes (PS et UMP) présents sur Twitter, 14 d’entre eux ont cessé de tweeter dès le 22 mars au lendemain du second tour. Seuls 10 d’entre eux continuent de gazouiller faiblement (en moyenne, un tweet depuis une semaine !)


siv_carte_grand-copie-1.jpgQu’est-il arrivé à ces 14 piafs ?! On est en droit de s’interroger sur cette migration soudaine en dehors de la twitosphère ! L’utilisation des médias sociaux par les politiques est-elle donc purement circonstancielle ? S’arrête-t-elle aux lendemains des élections ?

Vider le plancher ainsi du jour au lendemain (sans même, d’ailleurs un mot d’au revoir !) c’est faire bien peu de cas de ses followers, même si ceux-ci ne sont pas très nombreux. Surtout, c’est renoncer à conserver un lien avec cette communauté de personnes sur Twitter qui pour des raisons diverses avaient décidé de suivre les prises de paroles du candidat.

Espérons que dans les semaines qui viennent, les uns et les autres reviendront sur Twitter pour partager et échanger avec leurs concitoyens.

S’il en était besoin, l’abstention record a montré la nécessité pour les politiques de renouer le contact avec les citoyens, de tout mettre en œuvre pour les intéresser à la chose publique, au débat démocratique.
dabs.png

Twitter n’est ni la Panacée ni le Graal. Mais si les politiques finissent par comprendre l’intérêt de cette plateforme pour parler et dialoguer autrement avec leurs concitoyens, alors ils gagneront en proximité avec eux, ils deviendront plus audible et seront en mesure de les réconcilier avec la politique.

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 15:20
Les petits moments de détente signent leur grand retour sur blog-territorial. Quoi de mieux pour fêter le retour du printemps ? Langue de bois et transmédia sont aujourd'hui à l'honneur, chacun à sa manière. Mais toujours dans un esprit décalé...

La langue de bois, langage favori des politiciens ? Si l'on en croit Franck Lepage, il n'y a pas de doute. En l'espace de cinq minutes, l'humoriste décrypte le langage "politique", parfois tellement complexe de prime abord. Déconcertant... et très fort !




Le transmédia, qu'est-ce donc? Stratégies 360°, diffusion multi-plateformes, story telling, etc... Les raconteurs, spécialistes du mélange blabla et réseau, nous "expliquent" tout cela dans un esprit très "communicant". Accrochez vos ceintures !


Le Transmédia expliqué par Les Raconteurs
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 15:45
L’avenir des jeunes est chaque année l’un des enjeux majeurs de la saison printanière. De multiples salons sont mis en place pour les conseiller dans leurs recherches d’écoles, d’universités, d’emplois ou encore de jobs. C’est dans ce cadre qu’auront lieu en avril prochain, du 12 au 16, les rencontres « Explora Jeunes » organisées par la ville de Saint-Ouen. Découverte des entreprises, rencontres avec des professionnels, ateliers ou encore débats, focus sur le rendez-vous à ne pas manquer par les jeunes Audoniens.

http://idata.over-blog.com/0/18/46/70/actualite3/Explora-Une.jpg

Nos territoires se seraient-ils mis à la mode des « états d’esprits » ? Quelques jours après vous avoir présenté celui mis en place par la Haute-Loire et son Respirando, voila que la ville de Saint-Ouen, en Seine Saint Denis, déclare vouloir créer son propre « état d’esprit » pour les 16-25 ans en proposant aux jeunes Audoniens de « partir » pendant une semaine à la rencontre des entreprises et des employeurs, avec comme maîtres mots, « Échanges et Rencontres »

Une pré-inscription originale ...

ville-saintouen.jpgSaint Ouen semble avoir bien pensé son projet. Plutôt que d’inviter les jeunes en masse comme lors de n’importe quel salon, la ville organise une pré-inscription « intelligente » jusqu’au 31 mars. Ainsi, pour pouvoir procéder durant la semaine à un « travail fin et ciblé en fonction des attentes des jeunes» les organisateurs vont aller chercher les informations nécessaires en consultant directement les fiches des inscrits en ligne.

De plus, une plateforme d’échange est également mise en place sur le site pour permettre aux chercheurs d’emplois de trouver les offres, mais aussi pour les employeurs qui souhaitent trouver les demandes des étudiants. Le but est clair, favoriser les échanges entre jeunes et employeurs.


Les petits plats dans les grands ...

Salon_Etudiant_2007_-1.jpgPour cette première édition, la ville de Saint Ouen a mis les petits plats dans les grands. Pas moins de 70 entreprises seront présentes lors de ce salon parmi lesquels on retrouve de grandes firmes telles que Alstom, Danone ou encore L’Oréal.
Outre les entreprises, la ville compte de nombreux partenaires tels que le CIO de la ville, deux lycées ou encore le pôle emploi.

Saint Ouen met donc tout en œuvre pour favoriser la réussite scolaire, professionnelle et citoyenne de leurs jeunes habitants car la réussite de la jeunesse est depuis 2008, l’un des axes principaux de la municipalité.

Pour être admis aux salons, il faut avoir entre 16 et 25 ans, être Audoniens et être lycéens, étudiants, apprentis et jeunes sortis du système scolaire. Leurs programmes est dense avec des visites d’entreprises, échanges sur des métiers professionnels, entretiens de pré-recrutement pour les jeunes sélectionnés via leurs CV ou encore des réflexions telles que le travail en tant qu’expérience de réussite personnelle et citoyenne.


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Lorsque l'on pose la question des raisons du chômage des jeunes, 31 français sur 100 évoquent le manque de confiance qu'accordent les entreprises aux jeunes. Voila donc pour la jeune-garde Audonienne l’occasion de faire ses preuves.

Qui a dit que l'emploi des jeunes était une fatalité?
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:50
par Josué Lassource

A l’occasion de la semaine nationale de lutte contre le cancer -8 mars au 14 mars- la Ligue contre le cancer entre en campagne avec la volonté affichée de fédérer.


Logo LIGUE
La Ligue sonne le rassemblement en constituant son équipe de France… de volontaires. Le message est clair : « rejoignez nous ! ». La volonté de rappeler que le cancer est un problème de société l’est tout autant.

Orchestré par l’agence Magic Garden, le concept s’inspire de l’univers sportif et va jusqu'à s’en attribuer le style vestimentaire et les codes linguistiques. En ligne de mire, la mobilisation du plus grand nombre contre la première cause de mortalité en France.

Le choix de l'analogie sportive ...

Sans-titre1.pngLe sport cristallise, théâtralise et valorise des valeurs contemporaines : la solidarité, l’effort, le travail d’équipe, la répartition des tâches, la planification, la saine émulation. Autant de valeurs fondamentales qui parlent à tous.

Le sport, c’est aussi l’appartenance à un groupe, à un corps tendu vers un but, dans le cas présent celui de lutter contre la maladie. S’il n’est pas transcendant ou totalement innovant, le choix de l’analogie sportive est cohérent et porteur de sens. Le message passe, et c’est bien là l’essentiel.

Une stratégie de moyens bien ficelée… mais pas très innovante.


Sans titre2Comme il est de bon ton, l’opération réunit en tête de gondole pour une « photo de famille » des bénévoles, des inconnus et quelques « personnalités » (les chanteurs Grégoire et Nâdiya, Christophe Pinna et le navigateur Nicolas Charmet). Tous porteurs d’un maillot aux couleurs de la ligue et visible en presse, affichage et Cart’com.

A ceci s’ajoute un site internet dédié qui invite les internautes à proposer et à relever des défis contre la maladie ou encore à acheter le maillot de l’équipe.

Le dispositif est complété par une couverture radio (RTL, Europe 1 et Nostalgie) et par une action « street » place de la Bastille à Paris, incluant le déploiement d’un maillot géant (classique dans les stades) et des animations sportives.

Il est toutefois regrettable que le site ne permette pas plus d’interactions entre les internautes et la Ligue. Une réflexion plus « web 2.0 » n’aurait pu qu’enrichir l’expérience des internautes et, par ce biais, favoriser l’adhésion. Or, l’implication et le dialogue sont la clé d’une communication efficace, particulièrement lorsque l’on sollicite un engagement, la cause fut-elle juste. Le risque est que ce site, qui devrait ouvrir une nouvelle page de dialogue, n’apparaisse comme un gadget rapidement obsolète.
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 14:10

par Hervé Pargue

À un mois du début des élections régionales, les 14 et 21 mars 2010, un tour d'horizon des sites web des candidats s'impose. Quel est l'intérêt
pour les électeurs de consulter les sites web et médias sociaux de leurs candidats? Programmes en ligne? Bilans des candidats sortants?
Voici l'objet de l'étude d'Hervé Pargue qui fait le tour pour vous de chacun des sites web des 22 candidats sortants ainsi que de leurs 22 principaux challengeurs. Et tout cela, région par région.

Image-2-copie-3.png

Ci-dessous, le dispositif web des candidats PS et UMP région par région.

alsace
aquitaineauvergnebasse normandie
bretagnecentrecorsefrance comtéchampagne ardenne

haute normandieile de france
languedoc roussillonmidi pyrenneeslimousin


pacapicardiepoitou charentesnord pas de calais
lorainebourgognepays de la loire

rhone alpes

Retrouvez l'étude comp
lète d'Hervé Pargue sur les sites web des candidats en 6 parties, sur son blog.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 11:38

par Luc Bernard

L'Auvergne, avec ses Disparus de l'Auwwwergne et son Auwwwergne de la tentation, aurait-elle donné quelques idées à ses petits camarades territoriaux ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Conseil général de la Haute-Loire s'est quelque peu inspiré du côté "décalé" de la campagne auwwwergnate pour lancer sur la toile son propre Buzz, Respirando. Alors concrètement, Respirando, c'est quoi?

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Plus qu'une marque touristique, c'est un véritable état d'esprit qui a vu le jour en 2008 en Haute-Loire. Crée par le Conseil Général du "43", Respirando est sensé apporter un esprit de convivialité et d'accueil au sein du territoire, afin de promouvoir les activités touristiques et de pleine nature du département. Pour "buzzer" cette "marque", le département a donc lancé le 29 janvier 2010 sa nouvelle plateforme web d'interaction.

Le grand classique du web 2.0 est là

Il aura fallu un peu plus d'un an entre le lancement de "l'opération" Respirando et le lancement de ce site à la sauce 2.0. Création de profil, échanges de commentaires, idées de sorties, coins propices aux balades, tout le grand classique du Web 2.0 est présent sur ce réseau social Haut-Loirin. Parallèlement, ceux ne sont pas moins de 830 fans qui sont réunis sur la page Facebook Respirando.

RespirandoCette plateforme, destinée à créer et alimenter le buzz, s'articule autour d'une série de cinq vidéos à l'esprit très décalé. À raison d'une publication tous les vendredis, toutes les vidéos sont maintenant en ligne. Femme à cheval en pleine ville, homme quittant son travail pour aller randonner, étudiants faisant du canoë-kayak en plein cours, ces vidéos d'individus qui "pètent les plombs" mettent en valeur le grand bol d'air que peut apporter "la tribu".
Pour couronner le tout, ces vidéos mettent la lumière sur ces sports de pleine  nature (Canoë, cheval, randonnée...) que le département veut promouvoir.

Trop d'amateurisme ...

D'un point de vue graphique, le site est "frais", coloré et bien fait. Au niveau des audiences, le buzz semble avoir eu son effet. Près de 5500 vues pour la première vidéo (Youtube et Dailymotion). Plus de 3000 pour la deuxième. Mais la volonté de faire de ces séquences des vidéos amateurs a peut-être été poussé trop à l'extrême. Les mouvements  incessants du caméra-man et la mauvaise qualité de la caméra rendent la vidéo du prêtre à vélo presque pénible à regarder.

De plus, il apparaît presque un manque de naturel chez certains acteurs. Si quelqu'un se met à marcher sur votre bureau? Vous le regarderiez vraiment en rigolant?

En attendant, amateurisme ou pas, le mouvement Respirando est bien en marche. Prochain rendez vous, le Respirando du Printemps en mars prochain.

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Attention, le blog a déménagé!

ATTENTION : vous êtes égarés sur les archives de blog-territorial...
Depuis 2011, le blog a déménagé et a continué sa vie ici :

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