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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 22:08

Après plus de 3 millions de pages vues, 500 000 visiteurs uniques, 1592 commentaires, 658 articles et 42 rédacteurs, blog-territorial tourne une page de son histoire et migre !

Hébergé depuis toujours par OverBlog, il continuera désormais l'aventure sur la plateforme ExpertPublic.fr, premier média social du monde public.


BT.jpg

Créé en 2006, avec trois bouts de ficelle, par Franck Confino, rejoint peu de temps après par Isabelle Hache, blog-territorial s'est toujours voulu un espace de parole, de partage et d'échanges. Géré par l'agence  adverbia, le blog s'est nourri de ses contributeurs, a connu trois moutures successives, grandi avec ses lecteurs, évolué avec ses rédacteurs, mais toujours cultivé son indépendance et son ouverture d'esprit - notamment envers les autres agences (clin d'oeil à nos amis de TBWA ou Publicis), évitant ainsi l'écueil de devenir un espace d'auto-promo ou bien publicitaire.

 

Plus chronophage, tu meurs !

 

BT 3Un blog, c'est du temps. Beaucoup de temps. Surtout si on privilégie le qualitatif. Dans l'équipe, on ne l'a pas compté pour rester en veille permanente et tenter de vous livrer des analyses de qualité. Bénévolement et très souvent le soir, en dehors de nos heures de travail. Mais les bénéfices sont tout sauf virtuels : et c'est "In Real Life" que le support nous aura donné les plus grandes satisfactions, tissant des liens forts et permettant des rencontres bien réelles.

 

Réunir des personnes qui partagent la même passion, défendent une idée de leur métier et ont envie de le valoriser, de le partager ou d'aborder les questions qui fâchent... c'est notre plus belle réussite ! C'est à vous que nous continuerons de donner la parole sur le nouveau BT... Une parole désormais fédérée et valorisée par ExpertPublic.fr ; une parole que nous voulons plus que jamais libérée et indépendante.

La suite c'est donc ici > www.blog-territorial.fr

 

 Et si vous nous rejoigniez sur le Facebook du monde public ?

BT 2
Profitez-en pour faire un tour sur la plateforme Expert Public, encore en version bêta, et entrez dans la danse en créant votre blog et partageant vos infos : ensemble, nous avons les outils pour bâtir, maintenant, la première communauté solidaire du monde public.
 

C'est par ici > www.expertpublic.fr

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 12:06

par  Luc Bernard  et Romain Santiago

 

Pour sa rentrée, le cartable de blog-territorial était bien chargé. Entre l'université d'été du MEDEF et la fête de l'Humanité, notre équipe est revenue pleine de souvenirs mémorables... et de photos à vous montrer !
 


 

Dès le vendredi midi, la logistique se met en place autour du parc de la Courneuve : navettes de bus, staff de sécurité, voitures de police... tout est prévu pour une édition 2010 de folie !  

9h00 : j'ai (Luc) rendez-vous sur le campus HEC pour la 11e édition de l'université d'été du MEDEF en présence de 4000 chefs d'entreprises et  pas moins de 200 intervenants.

Le thème cette année : "l'étrangeté du monde : mode d'emploi."

 

Vendredi après-midi, l'instalation des stands des partis communistes locaux se termine. L'arrivée des premiers visiteurs peut s'effectuer.   

9h10 : ce matin, mon programme est d'assister Stéphane, le caméraman, dans ses interviews sur le sujet de l'alternance et de partir à la découverte des lieux.

 

Cette année, la Fête de l'Huma a permis de tester certains slogans... originaux. Une chose est certaine, la banderole "Le communisme, une idée neuve" a fait réagir plus d'un passant !


 
 

9h20 : pendant que certains préfèrent un petit café pour commencer la journée, les autres sont déjà attentifs aux premières conférences.

En particulier celle de la tente plénière : "Buisness modèles pour monde en mutation"


Réveil matinal le samedi matin et pourtant la foule était déjà bien présente dans les allées...  

10h00 : conférence sur "les mots qui fâchent" en présence notamment de Monsieur Copé.

Il ne fallait pas arriver en retard pour avoir une place... l'amphi Blondeau est comble !


Avant les débats politiques animés, rien de tel qu'un peu de musique pour adoucir les mœurs.   10h10 : du côté de Stéphane et Ophélie, on ne chôme pas... 20 interviews en une journée, il ne faut pas traîner!


Samedi midi, de nombreux stands se transforment en tribunes politiques. L'union de l'Autre Gauche est au cœur des débats.  

10h25 : pour certains, on préfère lire tranquillement Le Figaro ou faire une petite partie de billard.

Il y a des activités pour tous à cette université !


Lorsqu'on passe devant la grande scène le samedi après-midi, il n'y a pas toujours foule...  

12h35 : comment travailler tout en détente ? Demander la recette au MEDEF !

Au stand fonderie, on répond aux interviews de la TV dans une voiture...

 

...mais le samedi soir, lors du concert de Simple Minds, l'ambience était bien plus festive !   13h36 : remise des trophées de la relation entre grandes entreprises et PME innovantes.

 

 

Alors que certains stands se transforment en clubs privés, d'autres proposent au public présent des shows dignes de stars américaines... ou pas ! Remarquez ici la personne mal intentionnée qui essaie d'enlever la robe du chanteur. Il n'avait pas l'air de porter de vêtements dessous donc les spectateurs étaient soulagés.

13h40 : après l'effort du matin, le réconfort. La pause déjeuner est lancée.

Très opportun, c'est le moment que choisit Franck pour me rejoindre.

 

14h00 : changement de programme pour l'après-midi, je vais partir à la rencontre des exposants. Je porte donc fièrement mon badge de blogueur blog-territorial !

 


Le dimanche matin (ou plutôt midi vu la soirée de la veille), c'est l'heure de faire un tour à l'exposition "la fête a 80 ans, que sera-t-elle dans 80 ans ?".   16h00 : parmis mes nombreuses rencontres, voici "Michel Delaux". Pendant une bonne demi-heure, il m'a expliqué comment fonctionnait la technologie "sans-fil" à longue distance que sa société vient de mettre au point.


Dimanche après-midi, c'est le début du nettoyage autour de la fête... et il y a du boulot ! OK, on a triché sur la photo !  

16h48 : le beau temps était  par chance au rendez-vous toute la journée.

J'en profite donc pour aller faire encore quelques rencontres sur le gazon.

 

Le bilan : des concerts de folie, des débats houleux, un public encore au rendez-vous, des repas dessert compris à 5 euros ; la Fête de l'Humanité 2010 a tenu toutes ses promesses !   17h45 : il est temps pour moi de quitter les lieux. En cette fin de journée, chefs d'entreprises et intervenants se donnent rendez-vous dehors pour une dernière discussion !
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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:26

par Cyril Augier, A Nous de Jouer !

 

La chose est entendue : l’évaluation est une phase indispensable dans tout projet de territoire. Mais tant qu’à faire, si elle pouvait être (un tantinet) participative et créative !!!… 

 

Image 20

 

Trop souvent, l’évaluation est vécue comme une étape d’experts, laissant peu de place à la convivialité et à l’originalité. Le sérieux de la démarche est alors confondu avec austérité et gravité. C’est le temps des chiffres, "des notes et des sanctions" !

 

horlogeOr, dans cette ambiance funèbre, sous le sceau apparent de la rationalité, la dimension affective s’exprime pourtant de plus belle: peur du jugement, déception, manichéisme (tout ou rien), méfiance, cynisme, colère… Quant à la joie (de la réussite), elle se doit d’être contenue, pour ne pas donner l’impression d’un satisfecit (voire attirer le "mauvais oeil") !


Le temps des espoirs et de la ferveur collective peut sembler alors bien loin! Pourtant, si l’évaluation est une étape pour engager une nouvelle phase d’actions, il est probable que dans ces conditions, elle ne soit pas des plus motivantes pour repartir plein d’entrain…


 


Mais il ne s’agit ni d’une fatalité, ni d’un choix cornélien entre professionnalisme et participation collective. Les émotions, la convivialité et la créativité ont au contraire leur place à chaque étape. Il est ainsi possible,  par exemple, de recourir à la création de saynètes humoristiques sur mesure. Cela permet notamment de:


  • dédramatiser l’évaluation 
  • développer les prises de conscience sur les comportements et attitudes (face à l’évaluation…) 
  • susciter la confiance et le respect, en abordant l’évaluation sans langue de bois (mais avec bienveillance) 
  • favoriser la participation publique (sur laquelle nous nous appuyons pour construire les saynètes) 
  • faciliter l’acceptation de nos limites (en sachant en rire…) 
  • créer un climat convivial, propice à des échanges constructifs
  • entretenir l’enthousiasme nécessaire pour continuer d’agir…


Bref, l’évaluation n’est pas forcément un "sale moment à passer", mais peut permettre de continuer à progresser avec enthousiasme,  joie et bonne humeur… Bonne nouvelle, non ?!

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 11:28

Des milliers de votes, un résultat inattendu ; la sélection des quatre collectivités finalistes vous a passionné et a réservé son lot de surprises… Qui peut encore espérer obtenir le trophée e-Démocratie 2010 ? Voici la réponse.

 

World-e.gov-BAT Horizontal

 

Une forte mobilisation. Blog-territorial, une nouvelle fois partenaire du trophée français de l’e-Démocratie, est heureux de participer à cette aventure et d’avoir pu vous faire découvrir ces 10 projets très différents et qui feront à coup sûr des émules. Nous tenons également à remercier l’ensemble des institutions et associations sélectionnées car toutes ont joué le jeu en acceptant de nous accorder une interview. Malgré tout, certaines ont su mieux mobiliser leurs troupes et ont, notamment grâce à cela, gagné leur place en finale…


Les résultats. Largement en tête avec près d’un tiers des votes, le Médiateur de la République (1er) et l’association Concert-Urbain (2e) ont su profiter de leurs outils habituels puisque le premier a multiplié les appels aux votes via Twitter alors que le second s’est appuyé sur un mailing assidu auprès de ses adhérents. Derrière, plusieurs organismes pouvaient prétendre gagner une place en finale mais ce sont finalement le Sénat (3e) et la  région Picardie (4e) qui complètent le quatuor vainqueur. Dommage notamment pour la ville de Rennes et  Rennes Métropole (5e) dont la présence en finale s’est jouée à peu de choses. Voici les résultats complets :

 

resultats_edemocratie

 

Et maintenant ? Les quatre finalistes sont invités à participer au  World eGov Forum qui se tiendra du 13 au 15 octobre prochain à Issy-les-Moulineaux et Paris. Organisée par le magazine Acteurs Publics, la manifestation réunit les principaux acteurs de la web-communication politique et publique. Chacun des sélectionnés du public seront auditionnés à l’Hôtel de Ville d’Issy-les-Moulineaux le 14 octobre devant un jury qui remettra le trophée au vainqueur après délibération. Un événement à suivre sur blog-territorial

 

mediateur

concerturbain

senat

picardie

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 11:26

Attention, la procédure de votes du public arrive à son terme ! Il est donc temps de faire votre choix. Mais avant, découvrez Picardie en ligne, le programme de la région Picardie…

LogoRegionPicardie

 

Le programme. 4,5 millions d’euros sur 3 ans, la région Picardie croit vigoureusement en sa politique de promotion d’accès à Internet Picardie en Ligne. Le dispositif initié, animé et cofinancé par la Région est pris en charge par un chef de projets et une chargée de mission. Malgré tout, il vit surtout grâce aux 100 animateurs qui gèrent plus de 150 espaces publics numériques répartis sur le territoire. Ces animateurs sont employés par les communes, intercommunalités et associations locales.

Picardie en LigneLa plateforme Web. Finalisé en 2009, le site internet picardie-en-ligne.fr accueille environ 100 000 utilisateurs chaque année. Plusieurs centaines d’espaces ont été créés à ce jour, mais ils ne représentent qu’une infime partie de ce qu’est Picardie en Ligne, à savoir un réseau de lieux où on peut venir s’initier gratuitement à toutes les pratiques numériques (vidéo et photo numérique, musique assistée par ordinateur, logiciels libres etc.). Celui-ci vise l’ensemble des Picards mais il est intéressant d’observer qu’un utilisateur sur deux a aujourd’hui plus de 60 ans.

Le président de la Région Picardie, Claude Gewerc, a souhaité apporter son éclairage à blog-territorial et nous parler de son utilisation du Web.

Claude Gewercblog-territorial (BT).  Picardie en Ligne est une vraie volonté politique de la région. Quels intérêts trouvez-vous au développement de ce programme ? Quelles évolutions futures comptez-vous y apporter ?
Claude Gewerc. Nous avons dépassé le stade de la simple initiation à l’outil informatique. Aujourd’hui, les Picards deviennent acteurs et contributeurs de la société numérique, notamment grâce à Picardie en Ligne, Ils sont ainsi les ambassadeurs de la vie numérique picarde et de la Picardie en général. Picardie en Ligne évolue en permanence. L’objectif est de continuer à développer des centres de ressources sur tous les territoires à la fois pour offrir des services nouveaux (téléformation, télétravail, etc.) et permettre une pratique citoyenne et collaborative de l’Internet axée sur la production de contenus.


Favoriser l'expression en ligne de tous les Picards 

 


BT. Vous êtes-vous inspiré de l’Auwwwergne, premier média social régional, dont la nouvelle plate-forme collaborative vient de voir le jour ?

Claude Gewerc. À la différence de l’Auwwwergne, Picardie en Ligne repose avant tout sur un réseau physique de salles où les utilisateurs peuvent se rendre et s’acculturer, avec l’accompagnement d’un animateur, à tous les usages numériques. Par contre, tout comme l’Auwwwergne, l’objectif de Picardie en Ligne est de favoriser l’expression en ligne de tous les Picards et de susciter leur créativité numérique. En ce sens, et en articulation avec Picardie en Ligne, nous avons aussi développé une webTV, une encyclopédie picarde participative, Picardia et un réseau social destiné aux associations, Pic@ssos.

BT. De votre point de vue, Internet est-il un bon moyen de connaître les préoccupations de vos concitoyens ? Le web 2.0 peut-il aider la région à garder un dialogue permanent avec les Picards ?
Claude Gewerc. Internet est un espace de rencontres… Un peu comme si j’étais en permanence sur le terrain ! Un moyen d’appréhender  les préoccupations des gens, et notamment des Picards. Facebook permet un dialogue direct avec les internautes : échanges sur des sujets concernant la région Picardie, mais aussi discussions autour de questions beaucoup plus générales, politique, bien sûr, société, culture, etc. J’ai découvert cet outil relativement récemment, et j’avoue bien volontiers qu’il m’est devenu indispensable ! Le blog "Dialogue avec Claude Gewerc" a un objectif un peu différent : expliquer, toujours expliquer,  à quoi "sert" une région, informer les Picards des actions du Conseil régional, évoquer les liens entre la Picardie et les régions de France et d’Europe, mais aussi parler du travail d’un  président de Conseil régional. De la pédagogie, du dialogue également !


e demo banniere

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 14:12

Avant-dernier projet en lice pour l'obtention du trophée e-Démocratie 2010, la ville de Paris a lancé en février dernier le premier système de e-pétition d'une collectivité française. Un projet unique qui a attiré l'attention de blog-territorial

 

logo-Paris

 

Deux millions d'habitants, une collectivité à la taille hors normes, une attractivité touristique et économique mondialement reconnue, Paris est définitivement hors catégorie. Pourtant, c'est grâce à un dispositif relativement simple et ne nécessitant pas de moyens importants que la capitale française a gagné sa place dans la sélection des 10 projets les plus innovants en matière de participation citoyenne sur Internet. Est-ce grâce à sa page Facebook hyperactive ? Son site tentaculaire paris.fr ? Non, grâce au service d'e-pétition lancé dans l'anonymat début 2010.

Image 22Le principe de l'e-pétition. Le maire de Paris offre la possibilité aux Parisiens d'interpeller le Conseil de Paris, par le biais de pétitions électroniques ou manuscrites, sur tout sujet relevant de la compétence municipale ou départementale. Si la pétition obtient un nombre de signatures supérieur à 54000, ce qui représente 3% des Parisiens,  elle sera portée à l’ordre du jour du Conseil de Paris. Nul doute que cette procédure de pétition électronique, simple mais utile, devrait rapidement être suivie par d’autres collectivités …

D’où vient l’e-pétition ? Lancée dans une logique de transparence auprès de leurs concitoyens, elle provient essentiellement des pays anglo-saxons et y connaît un franc succès. La preuve : au Royaume-Uni, 29 000 pétitions et 5,5 millions de signatures ont été recueillies en un an (2008). Du même type, en Estonie, les citoyens font des propositions de lois et les adressent directement à leur gouvernement grâce à un site Internet dédié. Les ministres estoniens ont obligation légale d’y répondre sous 2 semaines.

Pour nous en dire plus sur ce projet, Hamou Bouakkaz, adjoint au maire de Paris chargé de la démocratie locale et de la vie associative, a accepté de répondre aux questions de blog-territorial.

BOUAKKAZ Hamoublog-territorial (BT). Pourquoi le lancement d'un service d'e-pétition par la mairie de Paris a été décidé ?
Hamou Bouakkaz. Il s’agit d’une volonté de Bertrand Delanoë, le maire de Paris, qui avait placé ce nouveau droit d’expression directe dans son contrat de mandature. L’idée de cette e-pétition est que les personnes déposant une pétition sur paris.fr peuvent interpeller le maire de Paris. Si un certain nombre de citoyens la signe, le Maire s’oblige à présenter le sujet de la pétition au Conseil de Paris. Au départ, le contrat de mandature spécifiait un seuil nécessaire de 5% des Parisiens majeurs signataires pour être examinée, celui-ci a finalement été rabaissé à 3% soit 54000 personnes et sera réexaminé au bout d’un an.

 

Nous ne nous attendions pas si vite à autant de propositions 


BT.  Six mois après sa mise en ligne, êtes-vous satisfait des premiers résultats obtenus ?
Hamou Bouakkaz. Nous sommes très satisfaits de l’engouement vis à vis des Parisiens qui connaissent l’application puisque nous avons déjà traité plus de 50 pétitions et qu’actuellement 14 autres sont en ligne.Nous ne nous attendions pas si vite à autant de propositions car nous sommes encore dans une période de rodage. Celles-ci sont de nature très diverses : elles évoquent la pollution à Paris, la circulation, notamment sur les trottoirs, la propreté …


BT.  Avez-vous été contacté par d’autres collectivités territoriales intéressées par le dispositif ?
Hamou Bouakkaz. À notre connaissance, la ville de Paris a lancé le premier et le seul dispositif d’e-pétition en France. À ce jour, aucune collectivité n’a proposé de site d’expression directe pouvant donner lieu à une interpellation des élus. La démarche de la ville de Paris est donc inédite. Par ailleurs, nous n’avons pas encore été contacté par une collectivité sur l’état de notre dispositif.

 

e demo banniere

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 14:33

Continuons la présentation des nommés au trophée e-Démocratie avec var-solidarité.fr, la plateforme solidaire de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Une initiative citoyenne initiée suite aux inondations dans le Var...

 

paca

 

Lancé le 28 juin 2010, le site var-solidarite.fr est sans conteste l'un des succès de communication de l'année. Un coût inférieur à 5000€, un agent du Conseil Régional qui contrôle son fonctionnement ; ce dispositif participatif a très vite trouvé son rythme de croisière. Le principe : les habitants du Var proposent gratuitement leur aide ou au contraire la sollicitent pour les réparations post-inondations, prenant ainsi le relais des associations et des pouvoirs publics fortement sollicités lors de ce type d'événements malheureux.

 

Image 6L'objectif assumé par la région est atteint : faire coïncider la générosité des citoyens avec les besoins sur le terrain. La création de cette structure entre dans le cadre d'une politique globale de proximité de la part de la région PACA qui trouve tout son relief sur Internet avec son site officiel (regionpaca.fr) et grâce à sa présence sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

 

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Michel Vauzelle, a accepté de répondre aux questions de blog-territorial et de donner son avis sur le Web 2.0.

 

Michel Vauzelleblog-territorial (BT). Le site Var-Solidarité.fr est un modèle d'entraide entre les citoyens. Pensez-vous étendre ce dispositif à l'ensemble de la région?

Michel Vauzelle. Effectivement, nous réfléchissons à la manière dont nous pourrions étendre cette plate-forme à l’ensemble de la région et à d’autres problématiques… Il me semble essentiel que dans cette période difficile pour les Français, de crise économique, de désengagement de l’Etat, d’affaiblissement des valeurs de la République, la solidarité entre les citoyens soit renforcée et favorisée par ce type d’initiatives.

 

Le virtuel doit être au service du réel 

 

BT. Quelle est votre opinion de l'Internet participatif? Internet permet-il, selon vous, d'être mieux informé sur les attentes des citoyens?

Michel Vauzelle. Ces dernières années, Internet a pris une place indéniable dans nos vies. Il est devenu le lieu où l’on échange, débat et se rassemble. Je crois donc énormément dans l’avenir de l’internet participatif mais il est indispensable que ce dernier débouche sur des actions concrètes comme nous l’avons fait avec var-solidarité. Le virtuel doit être au service du réél. Les visites sur le terrain restent le meilleur moyen pour être en prise direct avec les citoyens.

 

BT. Vous êtes présent sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook et vous avez votre propre blog. Est-ce difficile de concilier vos mandats d'élu et votre présence sur Internet ?

Michel Vauzelle. Difficile ? Non ! En quelques mots, vous pouvez partager avec un maximum de personnes vos sentiments sur une situation ou un fait d’actualités. C’est également pour moi un moyen pédagogique de montrer ce que je fais chaque jour sur le terrain en qualité de Député et de Président de Région. D’ailleurs, si vous souhaitez vous en rendre compte par vous-même, je vous invite à me rejoindre sur : www.twitter.com/vauzelle et www.facebook.com/vauzelle2010

 

e demo banniere

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 10:51

Tous Sénateurs ! Non, blog-territorial ne vous incite pas à investir massivement le palais du Luxembourg mais à découvrir le nouveau site internet du Sénat qui permet aux citoyens de vivre le travail législatif.

 

Image 2-copie-3

 

Avec plus de 20 millions de visites annuelles et un million de visiteurs uniques par mois, www.senat.fr est le site institutionnel français d’information le plus consulté. Lancé en 1995, il est l’un des plus anciens sites institutionnels français du Web. Véritable "site au service des citoyens", il offre une mine d’informations juridiques pour tous ceux qui le fréquentent : professionnels, étudiants, journalistes ou simples internautes. Il se compose de près de 630 000 pages, dont 8 000 "dossiers législatifs" et près de 190 000 questions parlementaires.

 

Image 1La nouvelle version du site. Mise en ligne le 23 juin dernier, elle a été réalisée dans le cadre d’un marché public d'environ 250 000 euros. Outre une refonte graphique, cette nouvelle version comprend aussi de nombreuses innovations : "agenda en ligne" visuel et cliquable qui montre les temps forts de la semaine parlementaire, "frise chronologique" détaillant pour chaque dossier législatif les différentes étapes de la "navette" entre les deux chambres du Parlement, outils de partage de contenus, compte personnel "Mon Sénat", pour gérer ses favoris et ses alertes. Un mois après son lancement, on comptait déjà près de 500 abonnés à "Mon Sénat".

 

Quels objectifs ? Conscients de sa mission de service public d’information, le Sénat a voulu que son nouveau site reflète davantage l’ancrage territorial de l'institution, à l’écoute notamment des citoyens et des élus de terrain. Plus qu’un site de communication, le site du Sénat constitue aujourd’hui un véritable outil de travail parlementaire en ligne.

 

Pour nous présenter son nouveau site internet et sa vision de l'e-Démocratie, le président du Sénat   Gérard Larcher a bien voulu répondre aux questions de blog-territorial.


 

595f41af03blog-territorial (BT). Senat.fr se présente comme  "Un site au service des citoyens". Par quels moyens le Sénat réussit-il à inclure les citoyens dans les débats ?
Gérard Larcher. Depuis près de 15 ans, le Sénat a compris l’importance d’Internet pour la Démocratie. C’est pourquoi, dès la création de son site, en 1995 sous l’impulsion du Président Monory, le Sénat a cherché à associer les citoyens à ses travaux en leur offrant la possibilité de contribuer à la réflexion des Sénateurs par courrier électronique. À partir de 1999, des forums interactifs ont été ouverts, notamment sur "l’avenir de la Recherche", "les changements climatiques" et "l’expatriation". Enfin, depuis 2006, des Sénateurs auteurs de propositions de loi ou de rapports d’information ont ouvert des blogs pour dialoguer avec les internautes. Les derniers en date ont été consacrés au "mal être au travail" et à "l’avenir institutionnel du Grand Paris". Ils ont recueilli un grand succès puisque, à titre d’exemple, le blog consacré au "mal être au travail" a accueilli plus de 20 000 visiteurs. Par ailleurs, les vidéos permettent de découvrir de manière dynamique la réalité et la diversité du travail parlementaire. Les internautes ne s’y sont pas trompés : il y a eu un million de consultations depuis mars 2009 pour 2 500 vidéos en ligne. La nouvelle version de "sénat.fr" vise à rapprocher les sénateurs des citoyens et à rendre les débats parlementaires et l’élaboration de la loi plus accessibles et plus compréhensibles.

 

 

Dès la création de son site, le Sénat a cherché à associer les citoyens à ses travaux  

BT. Quelle opinion portez-vous sur l'Internet participatif ?
Gérard Larcher. L’Internet participatif offre un moyen d’associer les citoyens aux décisions publiques sans remettre en question les fondamentaux de la démocratie représentative. Notre assemblée est d’ailleurs présente sur les réseaux sociaux comme Facebook et de nombreux Sénateurs utilisent ces nouveaux outils de communication pour dialoguer avec les citoyens dans ces espaces d’échanges collaboratifs et constructifs.

 


BT. Est-ce difficile de concilier vos mandats de maire de Rambouillet et de Président du Sénat avec la tenue de votre blog ? Avez-vous le temps de vous en occuper ?
Gérard Larcher. À titre personnel, et en qualité d’élu des Yvelines, je suis en train de créer un site Internet dédié aux Yvelines qui sera mis en ligne très prochainement. Mon agenda ne me permet pas de tenir un blog ni d’être présent de façon active sur les réseaux sociaux, mon éthique m’empêchant de ne pas répondre moi-même !

 

e demo banniere

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 11:08

Les 23 et 24 septembre prochains aura lieu la 3e édition des rencontres de la Communication et des Technologies nouvelles. Organisées à Rennes par Cap'Com, ces rencontres réuniront les professionels de la communication publique et des nouveaux médias. Ils réfléchiront sur la manière pour les collectivités et la sphère publique d'être au rendez-vous avec les citoyens connectés et pourquoi elles ne doivent pas les manquer.

 http://rencontres.cap-com.org/files/banners/rennes-2010.gif

 

Répartis sur deux jours, plusieurs conférences et ateliers sont au programme afin de répondre à la thématique principale mais aussi à "comment la stratégie numérique sert la mise en relation sociale ?", "comment renouveler, créer, accompagner ou encore développer la rencontre entre les institutions et le potentiel citoyen ?" et "comment reconstruire le vivre ensemble ?"

 

De nombreux experts présents...


http://rivedroitenumerique.files.wordpress.com/2009/12/logo-cap-com.jpgÀ noter que  les deux premières éditions des recontres Cap'com Net avaient abordé "la situation et l'impact du web 2.0 et des réseaux sociaux dans les collectivités".

 

Les participants seront acceuillis le jeudi matin dans la bonne humeur autour d'un café avant de se rendre aux premières conférences. De nombreux experts seront présents pour les animer, tels que Pierre Musso, Daniel Kaplan, Ivo Gormley, Charles Népote ou encore Marcel Desvergne. On y abordera entre autres l'innovation sociale, la dé-construction des idées reçues d'Internet, des réseaux et des territoires ou encore le pouvoir des foules et des communautés Internet.

 

 

Dans la bonne humeur...

 

Autres rendez-vous de ces rencontres, les ateliers et tables rondes autour des professionnels. Divers sujets seront étudiés comme la fracture numérique, le pouvoir des foules ou encore le numérique comme outil de médiation.

 

L'édition 2010 des rencontres Cap'com Net se terminera comme elle l'a commencé, c'est-à-dire dans la bonne humeur autour du buffet de clôture.

 

L'intégralité du programme des conférences et ateliers est disponible dès à présent.

Plus d'informations sur le salon sur le site du Cap'com.


http://www.emilieogez.com/wp-content/uploads/2008/10/img_1652.jpg

 

     
 
http://octocanon.files.wordpress.com/2007/06/attention.jpgAttention, en raison du mouvement de grève organisé le 23 septembre, les 3es Rencontres communication & technologies nouvelles initialement prévues les 23 et 24 septembre 2010 sont reportées au 10 et 11 février 2011.  
 
     
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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 17:25

Première association de France avec 722 000 adhérents et 103 comités départementaux, la Ligue nationale contre le cancer est une ONG d’envergure qui garde un esprit de groupe. Avec son Équipe de France contre le cancer, elle a gagné le match de la communication… et son billet dans la course au trophée e-Démocratie.


Image 6-copie-1 

Créée en 1918 par Justin Godart, alors Secrétaire d'État au service de santé militaire, constatant que le cancer tuait aussi sur le front de la Grande guerre, la Ligue contre le cancer n'en manie pas moins les outils modernes de la communication : street marketing, partenariats cinématographiques, campagnes citoyennes de dénonciation et de pétition. Indépendante financièrement, la Ligue peut communiquer comme elle le souhaite sans influence des décideurs avec des objectifs clairement définis : informer et construire sa notoriété.


Image 3 Pour faire passer le message que la vie continue malgré le cancer, La Ligue prône une approche communicationnelle positive et objective qu’elle relaye par ses nombreux sites thématiques, son magazine trimestriel Vivre (le seul de ce type en Europe) et avec sa nouvelle campagne de comm’, l’Équipe de France contre le cancer. Le succès est au rendez-vous avec plus de 20 000 visites par mois  et outre les adhérents de la Ligue déjà membres, on compte plus de 50 000 nouveaux membres de l'EFCC.


Pour nous présenter plus en détails ses enjeux de communication, Christophe Leroux , délégué à la communication et au développement de la Ligue nationale contre le cancer, a accepté de répondre aux questions de blog-territorial.

 

clerouxblog-territorial (BT) . La Ligue nationale contre le Cancer est très active sur Internet. Pouvez-vous nous présenter les différents outils de promotion et d’information utilisés  ?
Christophe Leroux.   La Ligue TV, c’est notre télévision sur Internet. Deux vidéos montées comme des petits reportages y sont diffusées chaque mois. La dernière en date est une interview de Bertrand Blier dont sa dernière réalisation, Le Bruit des glaçons, a établit un partenariat avec La Ligue. La Ligue TV est très regardée par le grand public mais aussi par les décideurs, les chercheurs. Pour ce qui est de notre présence sur Facebook, elle est assez logique : il y a énormément de malades et de chercheurs présents sur ce média. Mais nous y sommes pour apporter quelque chose. De la même manière, notre forum qui compte 3 000 contributions par jour a un réel intérêt social. Utiliser les outils virtuels oui, mais s’ils servent dans la vraie vie. Une application sur téléphone mobile est  également à l’étude : celle-ci ne sera pas utilisée pour la collecte de dons mais uniquement pour apporter des services aux personnes en détresse.



Utiliser les outils virtuels oui, mais s'ils servent dans la vraie vie.  


BT . L’Équipe de France contre le cancer, c’est un véritable succès de communication mais aussi une démarche commerciale inhabituelle pour une ONG, non ?
Christophe Leroux.  C’est publicitaire, c’est marketing, mais c’est aussi La Ligue   Grégoire, Nadiya, Christophe Pinna, toutes les stars qui nous ont rejoint le font gratuitement. L’Équipe de France contre le cancer nous est venue d’une volonté positive d’aider le malade à assumer son cancer, de renforcer la solidarité entre tous. Résultat : énormément de sujets à la télévision et un très bon accueil de la presse et du public. Preuve du bon buzz, 58 % des visiteurs du site de l’EFCC proviennent d’autres sites qui en font la promo, 36 % d’accès direct et seulement 8 % à partir des moteurs de recherche. Face au succès de la campagne, nous souhaitons la prolonger par l’organisation d’événements fédérateurs pendant l’année.

BT. Comment La Ligue fait-elle pour permettre aux adhérents des 103 comités départementaux d’influer sur sa communication ?
Christophe Leroux.   Chaque adhérent de la Ligue, soit plus de 722 000 personnes, peut peser avec le principe "un homme = une voix". Concernant la communication, une commission majoritairement représentée par des membres des comités départementaux élus et d’invités (adhérents, bénévoles) discute des campagnes que nous, professionnels, proposons et peut les refuser. Par ailleurs, elle remonte des demandes du terrain auxquels nous n’aurions pas nécessairement pensé. Et puis, nous restons en dialogue permanent avec les adhérents grâce à un réseau intranet ouvert, à des débats et des rendez-vous réguliers. L’un de nos slogans est "Face au cancer, on est plus fort ensemble" et nous le respectons chaque jour à la lettre.

 

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